Scp scribopolis : La grande épopée du Raccoon.
Musique d'ambiance: https://youtu.be/9CwnpYKT_yo?list=RD9CwnpYKT_yo
Te voilà enfin, personnage dont j'ai besoin. Aujourd'hui ceci est ton histoire, celle où tu fais ton devoir. Petit Raccon ? Non, grand Raccoon. Choisis bien tes alliés, car plus de missions dans une allée. En ce jour vous affrontez la fondation, afin de lui faire toucher le fond. Des ratons laveurs, pour ce labeur ? Ingénieux et heureux, ils feront tes vœux. Pour que la tache soit menée à bien, il faut que soit commis un larcin. Ainsi la cité connaîtra la félicité. En avant, droit devant.
Courez ! Courez, mes petits amis !
Vous êtes les ninjas du règne animal, ne connaissant ni vassale ni rival. Votre équipe fait le bal, franchissant la première salle aussi vite qu'une balle. Ne ralentissez pas, vous ne le pouvez pas. Vous voilà dans l'antre de tout les dangers, il vous faudra les éviter. Ignoble statue que vous avez ignorée, vous auriez dû vous en méfier. Dans votre dos, de ses mains, voilà que des vôtres elle en prit un.
Courez ! Courez, mes petits amis !
Qu'importent monstres et horreurs, vous ne connaissez pas la peur. Même si cet odieux lézard vient mettre son bazar. Un de croquée et un de tranché. Mais vous avancez, tant il faut vous dépêcher. Vous voilà dans les premiers wc, où vous fauchez le saint papier. Mais votre tâche n'est pas finie, et dans les couloirs vous risquez vos vies.
Courez ! Courez, mes petits amis !
Prudence joyeux Raccoon, car le vent tourne. Qui sait s'il te sera favorable ou s'il te rendra pitoyable. Filant dans le vent, telle la foudre foudroyante, vous voilà à nouveau devant une proie affriolante. Telle une bible, votre deuxième cible vous sourit, tandis que tout est pris.
Courez ! Courez, mes petits amis !
Ne soyez pas songeur mes petits rongeurs. Vos vies ici sont toujours en sursis. Une myriade d'yeux qui scintille comme un feu, si dans la nuit on vous fui, face à cette petite fille vous voilà cuit. À son contact certains manquent de tact, et le frère finit par affronter le frère, dans un carnage mortifère.
Courez ! Courez, mes petits amis !
Il vous reste tant à faire dans cet enfer, alors que vous avez déjà perdu nombre de vos paires. Mais votre expédition vous mène vers les bas fonds, de cette vaste demeure où certains meurent. Vous y faites acquisition, de votre troisième ambition, malgré une forte opposition.
Courez ! Courez, mes petits amis !
De la fin, comme le sommet d'un grand pin, vous y êtes presque, de cette épopée pittoresque. Une crise rire paralyse vos amis, si bien que d'eux s'en est finis, lorsqu'une ombre sort de sous le tapis, les massacrant sans répit. Plus de pattes avec ces psychopathes, dont vous avez bravé les atrocités ensauvagées. Les dernières réserves sont détroussées avec fièvre. La menace jamais ne s’efface.
Fuyez ! Fuyez, mes petits amis !
Ici même un petit lapin calme sa faim, de vos chaires animalières il en fait son affaire. Couloir et déboire, alors que vous avancez dans le noir, un terrifiant vieil homme se fait de vous son décorum. Votre forfait désormais accompli, il n'est plus ici le temps de traîner.
Fuyez ! Fuyez, mes petits amis !
Voilà que la nitescence du clair de lune se fait l'essence de votre chance opportune. Dernière salle, bien que colossale, avant votre liberté, avec votre office terminé. Mais ici point d'astre sélèné, mais des créatures éclairées. Vous êtes plus loin de votre arrivée, que vous ne l'auriez pensée.
Fuyez ! Fuyez, mes petits amis !
Encore des camarades sont tombés, pour qu'enfin pour de vrai, vous trouviez la félicité, celle de l'agilité. Par elle, même sans ailes, voilà que murs franchis, dans un bond d'anthologie. Vous voilà sortis, même si peu sont encore en vies. Mais victoire est votre, avec à votre tête un apôtre.
Fuyez ! Fuyez, mes petits amis.
Grand Raccoon que rien ne te détourne. Revenez à la cité, avec votre butin pris dans l'adversité. Car désormais, sans son précieux papier, la fondation pour s'essuyer, va en chier.
Annotations
Versions