SCP Scribopolis : Quand les méchants s'en mêlent.

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Dans la plus haute tour de son donjon maléfique, la vampire femme d'affaires Clitorine Tire-lanus pose pour le célèbre peintre-barde Clodio Chapito, en compagnie de Louvina de Percefion, son épouse louve-garou, et également femme d'affaires, ainsi que d'une petite fille brune.

Clodio (hésitant) : Ma... Ma Dame vampire, que pourriez-vous empêchez la petite fille de bouger pour le tableau ? D'ailleurs, où que vous l'aviez trouvé ?

Clitorine (exaspérée) : Et comment ? Elle doit avoir à peine trois ou quatre ans.

Clodio (surpris) : Ma ! N'aviez pas fait attention à son âge quand vous l'aviez récupéré ?

Clitorine (irritée) : Non, on en a pas eu le temps ! Et pour l'amour de Satan, veuillez parler normalement. Mon père n'est pas là, et il n'est pas prêt de revenir avant des siècles !

Louvina : Tout comme le mien, et bon débarra les vieux dépassés.

Clodio (étonné) : Parti ? Vraiment ? Bye bye ? Comment ça a pu arriver ? Pas que je vais m'en plaindre.

Louvina (blasée) : C'est tout de même une longue histoire.

Clodio : Ha mais j'ai mon temps. Mais, si je m'endors parce que trop long, me réveillerez-vous ?

Clitorine (vexée) : Oui, et à grands coups de claques s'il le faut. On prend le temps de vous raconter, à vous seul, alors il manquerait plus que vous n'écoutiez pas !

Dans le passé ! Au manoir du célèbre et détesté Boris Tire-lanus, ses résidents se voient téléportés dans une cité bien connue, avec ses animaux scribes. Personne pour les accueillir ou leur dire quoi faire, juste un message avec un lieu, la fondation SCP, et un objectif, celui de retrouver un ours en peluche qui parle. Le célèbre vampire enrage, surtout que son rival loup-garou et sa famille sont aussi de la partie.

Boris (brandissant et secouant son poing vengeur) : Wolfy de Percefion ! Toi ici, vieux chacal puant !

Wolfy (répondant de son poing vengeur) : Tire-lanus ! Misérable suceur de sang ! Je me serais bien passé de ça ! Déjà que ta fille m'a volé la mienne en épousailles !

Boris (furieux) : Comme si j'avais eu mon mot à dire !

Clitorine (vexée) : Père ! Vous aviez promis de ne plus critiquer mon mariage ! Qu'importe que sa famille vous déplaise si l'on s'aime !

Boris (choqué) : Qu'ouïe-je ? Ma fille, de quoi parles-tu ? Nous sommes des méchants ! On ne se maris point par amour mais pour réaliser des complots maléfiques et contourner l'impôt ! J'ai laissé faire ce mariage uniquement parce qu'il devait servir à frauder le nainspecteur des impôts !

Clitorine (exaspérée) : Mais père ! Les temps changent ! Alors oui, on s'est marié aussi par amour !

Frigigonde (outrée) : De l'amour ? Seigneur Satan ! Je défaille !

Boris (écœuré) : Frigigonde de Montvenus ! Vieux dragon sénile !

Frigigonde (vexée) : Ma fille ! Ta vieille carpette de mari fait encore des siennes !

Cunégonde (lassée) : Boris ! C'est ma mère quand même.

Boris (fier de lui) : Justement ! Je veux bien faire l'effort de supporter Wolfy, mais ça, c'est non ! Et puis, si elle vient, qui garde le manoir et le donjon ?

Louvina : Je crois que c'est le prêtre et le bon bourreau.

Le Prêtre S&M : Ha, bah, non ! Je suis là, maîtresse Louvina. Et Boubou aussi.

Un Prêtre

Clitorine (surprise) : Boubou ?

Le Bon Bourreau : Oui, moi, madame. Poupou et moi on sera de la partie.

Un Bourreau.

Louvina (étonnée) : Mais pourquoi ? Ne deviez-vous pas garder notre donjon maléfique et notre forêt des ténèbres ? Si vous êtes là, qui gère les affaires courantes ?

Prêtre S&M (souriant) : Mademoiselle Loupina, votre sœur, et Monsieur Bitoven, votre beau-frère.

Le Bon Bourreau (heureux) : Il fallait bien que quelqu'un soit là pour fouetter nos vils ennemis si nécessaire.

Laïka (sarcastique) : Vous ne risquez pas de fouetter grand monde si nous restons plantés ici.

Un prêtre/Un Bourreau

… À la fondation SCP.

Un propos pertinent de Laïka de Percefion et une téléportation plus tard, le groupe se retrouve à destination. Bâtiment immense, très bien fortifié, et deux personnes qui se frottent les mains tandis que la belle-mère enfonce la porte.

Cunégonde (fière) : Mère, vous avez encore un sacré coup de pied malgré votre âge.

Frigigonde : L'avantage d'être vampire.

Wolfy (arrogant) : Tu vois, ma fille, c'est pour ça qu'il faut toujours avoir une sorcière locale pour éloigner une potentielle belle-mère. Je n'ai pas les soucis de ton beau-père.

Laïka (furieuse) : Wolfy ! Tu sais très bien que ça ne marche pas comme ça ! Maman refuse juste de nous adresser la parole car elle voulait me voir épouser l'héritier Poilaux Dent.

Boris (hautain) : Point de besoin d'une sorcière quand on a un Bon bourreau ! Mais ma femme refuse que je fasse fouetter Frigigonde.

Cunégonde (furieuse) : Boris ! C'est ma mère !

Boris : Justement, c'est ta mère !

Frigigonde (furieuse) : Ha ! Je savais que tu avais fait le mauvais choix avec ce truc inutile. Quand je pense que tu aurais pu avoir Vlad Croc-dacier.

Boris (vexé) : Quoi ? Ce prétentieux qui regarde toujours les autres de haut ? Sous prétexte que « Monsieur » aurait un plus gros carrosse et un plus grand manoir ! Mais quand j'aurai conquis ce donjon, il verra qui est le plus fort !

Clitorine (choquée) : Père ! Mais enfin de quoi parlez-vous ?

Boris (le regard cupide) : Ma fille ! Ne vois-tu donc point l'opportunité qui se présente ? Cet endroit et immense et très bien fortifié. Et il semble posséder une foule de monstres, de laquais et d'objets curieux. De quoi revenir aux affaires !

Wolfy (outré) : Vieux suceur de sang ! J'aurais dû m'y attendre ! Tu vas tenter de me doubler ! J'ai eu l'idée en premier.

Louvina (choquée) : Père ! Vous aussi ? On doit remplir une mission. Rien de plus.

Clitorine : Voilà ! Père, vous avez pris votre retraite. Alors c'en est fini de vos magouilles.

Boris (fier) : Erreur, ma fille. Ce sont mes anciennes magouilles que j'ai arrêtés puisque cela en fait reposer toutes les conséquences sur toi depuis que tu as repris la tête de l'affaire familiale.

Clitorine (aigrie) : Merci de me rappeler que c'est l'une des raisons qui ont conduites à ce mariage que vous réprouvez.

Boris : Ma fille ! Voilà deux de mes nouveaux employés !

Boris tente de changer de sujet mais il a partiellement raison. Car deux pensionnaires très connus se croisent dans une intersection. Les deux sont antagonistes, et leur présence peut aisément expliquer l'absence de garde, hormis ceux massacrés par Boris et Wolfy. Les deux sont sur le point d'en découdre, lorsqu'une Frigigonde attire leur attention.

Frigigonde (joyeuse) : Seigneur Satan, merci ! Deux jeunes gigolos !

Cunégonde (gênée) : Mère, enfin vous n'en savez rien. Cela ne se fait point de juger les gens sans les connaître.

Frigigonde : Ma fille ! Ils sont taillés comme des dieux grecs et torse nu. Quelle preuve supplémentaire te faut-il ?

Clitorine (choquée) : Mamie ! Vous faites erreur ! J'ai trouvé un bureau avec des dossiers. N°73, Caïn, et N°76, Abel. Ce doit être des employés s'ils ont un matricule.

Wolfy (furieux) : Quoi ? Eux ?

Louvina (surprise) : Vous les connaissez, père ?

Wolfy : Et comment ! Et toi aussi, tu devrais les connaître. Ils sont connus tout de même.

Boris (dégouté) : Pouah ! Je ne veux pas voir ces deux-là dans mon nouveau donjon maléfique !

Wolfy (furieux) : Mon donjon maléfique ! (S'adressant à Caïn et Abel) Barrez-vous de là, les deux romanos ! On ne veut plus de vous ici.

Louvina (inquiète) : Père, surtout pas ! Selon les dossiers, en liberté, ils pourraient faire des ravages !

Wolfy : Et bien soit ! Tant qu'ils le font ailleurs !

Frigigonde (heureuse) : Revenez ! Jeunes gigolos !

Impossible de les empêcher de quitter les locaux de la fondation ni d'empêcher Frigigonde de les suivre. Fait à noter : même Abel s'attaquant à tout et n'importe quoi prend la fuite devant la doyenne vampirique. Celle-ci semble une traqueuse redoutable, car elle ne revint pas dans les locaux de la fondation.

Clitorine (inquiète) : J'espère que tout ira bien pour mamie.

Boris (affichant un sourire sadique) : Ma fille, connaissant ta grand-mère, j'aurais plutôt pitié des deux malheureux qu'elle a pris en chasse.

Jean Karlyle (autoritaire) : Halte-là ! Les mains en l'air et tout le monde contre le mur !

Avec la disparition des deux « pensionnaires », arrivèrent un haut gradé et sa troupe, ainsi que les planqués ayant observé toute la scène. Aucun n'a le temps de témoigner sur le danger potentiel des intrus. Wolfy se met à sourire, puis claque des doigts.

Wolfy : À moi, mes fidèles guerrillolloups !

Loulous : Que Señor ? Que sommes en plein après-midi, et que c'est l'heure de notre sieste syndicale !

Wolfy : Quoi ? Depuis quand vous faîtes la sieste l'après-midi ? Qui l'a autorisé ?

Loulous : La Señorita Louvina. Que la patronne a même signé noir sur blanc l'accord, olé !

Wolfy (poing vengeur en l'air) : Nooooon ! Soyez maudit ! Accords syndicaux !

Boris (hilare et provocant son rival loup-garou): À moi mes fidèles rats-mutants-ninja ! Allegro, Largo, Presto, Moderato.

Combat rapide et efficacité garantie des rats-mutants-ninjas. Tous les gardes sont éliminés à l'exception de Jean Karlyle. Et même le vieux maître squelette félicite en personne ses disciples. Jean est menotté par un prêtre déçu de ne pas être à sa place, et prêt à être livré au bon bourreau, pour le bon plaisir de Boris.

Boris (fier) : Tu vois ma fille, c'est pour ça qu'il faut toujours avoir une escouade de rats-mutants et un vieux squelette qui sait tout.

Clitorine (morose) : Cela, je m'en serais bien passé. Avoir vos rats-mutants qui m'ont collé toute ma jeunesse dès que je voulais un peu de liberté. Quant à votre vieux squelette, j'ai dû le supporter comme précepteur.

Boris (choqué) : Mais enfin ! Ma fille ! C'est un vieux squelette qui sait tout, il en faut toujours un dans un donjon maléfique ou dans une forêt maudite ! Ils sont la mémoire du monde et du temps !

Clitorine (sceptique) : Si vous le dîtes, père. Maintenant, pouvons-nous avancer ? Nous avons une mission à accomplir.

Boris (outré) : Mais, ma fille, le Bon bourreau n'a pas encore fait son office ! Il doit d'abord faire parler ce vil ennemi !

Clitorine (choquée) : Bon Bourreau, vous n'allez tout de même pas fouetter ce pauvre homme ? Je vous l'interdit !

Le Bon bourreau (hésitant) : C'est que Monsieur votre père m'a proposé de venir travailler dans son nouveau donjon maléfique, et que Poupou et moi on va accepter. Désolé Madame.

Clitorine (vexée) : Traître ! Bon j'imagine que je n'ai plus le choix. Je vais nommer Bitoven et Loupina en DRH, mais stagiaires pour éviter de les payer.

Boris (surpris) : Qu'ouïe-je, ma fille ?

Hallelujah ! Hallelujah ! Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah ! Hallelujah !

Boris (heureux) : Ouiiiiiiiiiiii ! Ma fille ! Enfin ! Ta première magouille financière !

Louvina (vexée) : Et notre mariage pour réduire nos impôts ?

Wolfy (amusé) : Ma fille, ton beau-père parlait de votre première magouille financière illégale.

Boris (excité) : Pour fêter ça, une bonne séance de torture ! Rat-mutants-ninjas, veuillez amener le prisonnier !

Clitorine (choquée) : Père, il n'en est pas question ! Je suis sûre que cet homme va tout nous dire de son plein gré.

Jean Karlyle (stoïque) : Jamais je ne parlerais !

Boris (hautain) : Tu vois, ma fille, il refuse de parler ! Bon bourreau, veuillez sortir les grands moyens !

Le Bon bourreau (joyeux) : Oui maître ! Poupou, la double lanière cloutée et l'intégrale de Platon !

Prêtre S&M (excité) : Tout de suite Boubou.

Jean Karlyle (tremblant) : Vous ne m'impressionnez pas ! Jamais je ne trahirais ! Nul homme n'est une île !

Le Bon bourreau (mettant ses lunettes et consultant ses livres) : Mais oui, c'est clair ! John Donne ! Si j'en crois cette philosophie, il est loyal à sa hiérarchie ! Il va falloir employer les encore plus grands moyens ! Poupou, la triple lanière cloutée.

Jean Karlyle (le visage pâle) : Vous ne m'impressionnez pas !

Le Bon Bourreau (le sourire aux lèvres) : Et l'intégrale de Kant !

Jean Karlyle (terrifié) : Pitié ! Pas Kant ! Juré que je ne sais rien d'utile pour vous ! Vous faîtes ça uniquement parce que je suis noir !

Clitorine (choquée) : Mais vous n'êtes pas noir, Monsieur ! Ou alors c'est bien caché avec votre équipement et votre casque, nous n'avions aucune idée de cela.

Boris (furieux) : Ma fille ! On s'en fiche de ça ! Cette accusation de racisme est une insulte au Bon bourreau et au code d'honneur des bons bourreaux !

Le Bon Bourreau (fumant sa pipe) : Article 1 du code des bons bourreaux. Toute personne a le droit d'être fouettée de façon juste et équitable par un professionnel, peu importe son sexe, ses origines, sa couleur de peau, sa religion, ses opinions politiques ou son orientation sexuelle.

Jean Karlyle (pété de trouille) : Mais c'est quoi ces conneries ?

Boris (scandalisé) : Des conneries ? Tu vas payer pour cet affront, vil chacal ! Bon Bourreau, permission de les utiliser.

Le Bon bourreau (explosant de joie) : Ouiiiiiiiiiii ! Poupou ! Les écouteurs et l'intégrale des discours de Bernad-Henri Lévy

Prêtre S&M (excité) : Oui ! Quelle plus belle souffrance que de la philosophie moisie de plateau TV.

Jean Karlyle (suppliant) : Tout mais pas ça ! Promis je vais tout vous dire, tout !

Boris (cupide) : Très bien. Alors dis-nous qui sont tes chefs et comment les trouver.

Clitorine (furieuse) : Père, non ! (S'adressant à Jean) Monsieur, veuillez nous dire où se trouve l'ours en peluche qui parle que vous avez volé dans une cité !

Jean Karlyle (déconcerté) : Heu... Section des enfants... Comme sa seule anomalie détectée était l'usage de la parole... Mais vous n'avez quand même pas foutu tout ce bordel pour un ours en peluche qui parle ?

Louvina (gênée) : Alors si mais parce que c'est notre mission. On avait pas prévu que les choses dérapent un tout petit peu...

Jean Karlyle (scandalisé) : Un peu ? Vous avez enfoncé nos portes, pris d'assaut le bâtiment, massacré toute une troupe de gardes, libéré de dangereuses personnalités, démoli le mobilier, fouillé nos archives et nos documents top secret, et vous appelez ça un léger dérapage ?

Louvina (nonchalante) : Bon c'est vrai que dit comme ça, ça paraît grave, mais ça aurait pu être pire, donc oui, un léger dérapage. Maintenant, guidez-nous à l'endroit où est notre objectif.

Wolfy (outré) : Ma fille ! Tu oublies le plus important. Trouver les chefs pour conquérir le donjon !

Louvina (froide) : Cela ne concerne que vous, père. Vous verrez cela après la mission.

Wolfy (vexé) : Soit. Puisque le prisonnier vient avec nous, il nous livrera le reste de ses secrets en chemin !

Clitorine et Louvina protestent, mais en vain. Mené par Jean, le groupe pénètre dans les quartiers pour enfants. Mais devant le matricule SCP-239, Wolfy s'arrête, curieux de voir le nom donné au pensionnaire.

Wolfy (souriant) : Ha, ma fille ! Regarde ! Une enfant-sorcière. Enfin une apprentie pour la sorcière locale de ta forêt maudite.

Louvina (blasée) : Père, vous voyez bien que cette petite est plongée dans le coma.

Boris (râleur) : Ha ! C'est bien les jeunes, ça. Ils ne veulent tellement plus travailler de nos jours qu'ils sont prêts à être dans le coma. C'est pas pour rien que Le Bon Bourreau n'arrive pas à trouver de stagiaires ou d'apprentis. (Se tourne vers Clitorine) Tu n'es pas d'accord, ma fille ?

Clitorine (absente, le regard ailleurs):

Boris (surpris) : Ma fille ?

Pour une fois, Clitorine ne réagit pas aux propos réacs de son père. Elle est bien trop occupée à parler à voix basse avec Louvina. Les deux femmes semblent observer une chambre à travers une vitre. Boris s'approche de la pièce portant le matricule SCP-053. L'ours en peluche tant recherché s'y trouve mais ce n'est pas cela que regardent les deux femmes, mais la petite fille qui joue avec. Boris commence à comprendre ce qui les préoccupe.

Boris (étonnée) : Ma fille, est-ce bien ce que je crois ? Enfin décidé à engendrer un héritier maléfique ? Alors surtout, ne pas mordre trop tôt, sinon il risque de finir comme ton frère, un éternel ado dépressif.

Clitorine (mécontente) : Père, ne commencez pas ! On songe à adopter avec Louvina mais on fera les choses à notre façon. Nous allons élever cette petite fille dans l'amour et la bienveillance !

Boris (meurtri, à genoux, et poing vengeur en l'air) : NOOOOOOOOOOOONN ! Soyez maudit ! Oh temps modernes !

Cunégonde (feignant l'évanouissement) : Seigneur Satan, je défaille ! Mais qu'est-ce qu'on a fait fait au bon diable pour avoir une fille pareil ?

Le Bon bourreau : Attendez gente Dame Cunégonde ! Il est écrit que cette petite fille a le don d'altérer la personnalité de son entourage.

Jean Karlyle : Sauf que son pouvoir ne marche que si vous êtes avec elle dans la pièce.

Wolfy (choqué) : Mais alors, cela veut dire que...

Louvina (fière) : Exactement, père ! Nous ne voulons plus être des méchantes, Clitorine et moi !

Wofly (meurtri, à genoux, et poing vengeur en l'air) : NOOOOOOOOOOOONN ! Soyez maudit ! Oh temps modernes ! C'est encore pire que vos histoires d'amour et mariage sentimental ! Alors que vous êtes censés être unis sous l'égide des déesses Sado et Maso.

Prêtre S&M (hésitant) : Justement, mon bon seigneur, il se peut que j'aie de mauvaises nouvelles à ce sujet, puisque ces deux-là souhaitent être gentilles, il se peut que leur mariage soit invalide au regard de mes déesses.

Louvina (furieuse) : Parce qu'on avait pas de meilleur choix, mais vos délires de fouetteur et fouetté, très peu pour nous !

Boris (choqué) : Quoi ? Veuillez vous expliquer, prêtre. Je dois supporter la famille Percefion justement parce que ma fille a épousé la leur.

Prêtre S&M : C'est vrai mais marié au nom des déesses de la sainte douleur érotique. Et vu la répugnance que semble leur inspirer le fouet, si aucune n'a fouetté l'autre, le mariage est considéré comme non consommé, donc non valide.

Boris (exultant de joie) : Victoire ! Enfin la famille Percefion va sortir de notre arbre familial aussi vite qu'elle y est entrée !

Prêtre S&M : Attendez mon bon seigneur. La fessée est prise en compte comme fouettage. Si l'une des deux a fessé l'autre le mariage est valide.

Clitorine (soulagée) : Bon, bah, la question est réglée, le mariage est valide.

Louvina (choquée) : Clitorine, ils avaient pas besoin de savoir. C'est privé, ça.

Clitorine (gênée) : J'aurais préféré éviter le sujet, mais bon, ton prêtre insiste pour la validité du mariage. Maintenant, on peut récupérer l'ours en peluche et la gamine.

Jean Karlyle (sceptique) : Si je puis me permettre, si cette petite est enfermée, ce n'est pas sans raison.

Louvina (vexée) : Mais nous ne sommes pas n'importe qui. Maintenant, nous on s'en va et on vous laisse réparer les dégâts.

Wolfy : Soit, ma fille. Retournez donc, ton épouse et toi vers les ignobles parcs d'attractions que vous avez fait de ma forêt des ténèbres et du donjon maléfique de l'autre, là. Nous, nous avons un nouveau donjon maléfique à bâtir ici, et de nouvelles magouilles maléfiques et financières qui s'annoncent.

Boris (furieux) : Exactement, je préfère encore mille fois faire équipe avec mon pire ennemi que d'entendre parler d'amour et de bienveillance. Puis, un conseil de cinq personnes dirigeantes à remplacer, nous devrons êtres nombreux.

Clitorine (railleuse) : Sauf que ça veut dire faire revenir mamie, car là, vous n'êtes que quatre.

Boris (hautain) : Que tu crois ma fille ! Nous pouvons offrir le cinquième siège au bon bourreau.

Bon bourreau (triste) : Merci mon bon seigneur, mais je vais laisser la place à Poupou. Moi, j'ai des milliers de nouveaux laquais maléfiques à mettre au pas.

Louvina (fière) : Et bien soit ! Faites comme ça, mais faites-le loin de chez nous. Pas question d'être responsable une nouvelle fois de vos magouilles ! On doit déjà assumer les anciennes. Au revoir !

Une mission remplie pour les uns, et un nouveau royaume conquis pour les autres, voilà qui mit fin à la fondation SCP telle qu'elle fut connue, ainsi qu'aux rivalités avec Scribopolis. Quant aux agissements des nouveaux propriétaires, cela ne nous regarde pas.

Fin

https://www.atelierdesauteurs.com/text/1821699191/bienvenue-chez-le-vampire-

(source personnages interenant: Attention, il s'agit d'un hors série, les événements aussi canonique qu'on OAV des chevaliers du zodiaque).

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