Ilios
Je dois dire que cette magie est impressionnante, c'est la première foi que j'arrive à égaler Gladio à la course, je pourrais même commencer à le distancer, mais il faut que je reste à ses côtés, j'aurais besoin de lui plus tard, Droposia fut la première à quitter notre groupe de course se dirigeant vers la fumée au pied de la montagne, créé par une explosion, avant qu'elle ne dévie de notre route, nous lui avons tous souhaité bonne chance, on se rapproche de Maskine maintenant, avant de quitter Maeve je l'informe :
–Je vais faire en sorte de détruire les inhibiteurs comme ça tu pourras faire traverser ton armé et mettre en sécurité ton royaume dans les forêts alentours.
–J'en prends bonne note, fais bien attention à toi surtout !
Elle me distance en quelques secondes, au bout d'une minute je ne la vois plus, moi et Gladio on se déplace dans cette ville en proie aux flammes, j'ordonne à Gladio :
–Reprogramme tous les Rompots et fais leur évacuer tous les habitants, tous sans distinction, envoie quelques-uns détruire les inhibiteurs, puis créé trois groupes, envoie le premier aider Maeve, le deuxième ira en direction du col, et le troisième s'occupera de Cerbère.
–Bien monsieur !
–Une fois tout cela finit retrouve-moi tout de suite, peu importe les dégâts fait à la ville.
–Je je ferais de mon mieux mieux.
On se sépare, il faut que je retrouve mon père, il est au château, qu'est-ce qu'il attend ? Il aurait déjà dû agir, mais les Rompots n'ont pas l'air d'avoir reçu un ordre quelconque, ça y est ! Je suis arrivé devant la porte du château, je la défonce pas le temps de frapper, je monte les étages un à un, je les avale même, une dernière porte et je serais arrivé à la plus haute tour du château, là où se situe la chambre de mon père, je l'ouvre avec fracas, mon père est debout devant le mur détruit par un projectile, de là on peut voir toute la scène qui se produit dans la ville :
–Ce n'était qu'une question de temps avant que tu n'arrives.
Il s'est habillé et porte son éternelle cape porte bonheur qui lui a sauvé la vie à maintes et maintes reprises m'avait-il dit, durant ses histoires qu'il me contait quand j'étais enfant, je lui demande :
–Pourquoi tu n'as pas demandé à évacuer la ville ?
Je me rapproche de lui, il se tient grâce à une cane et vu son état, il n'est pas remis de sa maladie, il ne devrait même pas être debout :
–Vois-tu mon fils ceci est le prix à payer, pour tous les mauvais choix que j'ai fait ! Pour avoir osé participer au projet de la Garderie ! La dernière chose que je puisse faire est d'utiliser notre pouvoir.
La Garderie ? Il y a participé ? Notre pouvoir ? Mais de quoi parle-t-il ? Il ne m'en a jamais parlé :
–Mais il y a plus important ! Et les habitants ?
–Je n'ai plus la force de les sauver, mais notre pouvoir …
–Notre pouvoir ?
Je me mets devant le trou fait dans le mur et pointe du doigt Cerbère :
–N'importe quel pouvoir au monde ne saurait annihiler un monstre pareil.
–Tu ne t'es jamais demandé pourquoi ce nom ? Pourquoi nous nous appelons Armageddon ? Dis-moi Ilios Armageddon pourquoi ?
Je ne comprends pas où il veut en venir :
–Non ! Je me suis jamais posé la question d'où venait notre nom et je m'en fiche ! Nous devons faire évacuer la ville et tu vas partir toi aussi.
Je commence par le prendre par l'épaule, mais il se débat :
–Je ne quitterai jamais ma ville ! De toute façon il faut que je le pilote.
Il se dirige au centre de la pièce, je n'ai absolument rien compris à son charabia, il tape deux fois avec sa canne le centre de la pièce un piédestal en sort avec deux manettes et un gros boutons rouges :
–Mon fils, notre pouvoir est justement de savoir faire se mouvoir, notre plus puissante arme qui a été créé par nos ancêtres l'Armageddon ! Seule ceux portants notre nom peuvent l'activer.
Il pose le plat de sa main sur le bouton rouge, au moment même où il retire sa main le château se met à trembler et à se balancer, je me mets au bord du trou et vois des pattes mécaniques sortir du sol et soulever le château. Il se meut difficilement au début, mais tout finit par se stabiliser, Cerbère se rapproche du château, il est gigantesque, un chien noir avec trois têtes et trois paires d'yeux différents, une paire rouge, une paire violette et une paire jaune, le château fait quinze mètres de haut, Cerbère lui doit se rapprocher des sept mètres, mon père prend les deux manettes dans ses mains et les penchent vers l'avant, le château fait de même, j'ai failli tomber, mais je me suis accroché au mur, il est fou de joie :
–J'ai l'impression de retrouver ma jeunesse d'antan ! Ceci sera ma rédemption pour avoir osé croire en cette entreprise !
Je me déplace tant bien que mal vers mon père et lui hurle :
–Tu vas nous faire tuer !
Il rigole on dirait un fou, mais il n'est pas en état de piloter Armageddon sa maladie l'a presque rendue léthargique, s'en est même impressionnant qu'il réussisse a bougé à ce stade :
–Mon fils ! Je te présente là toute puissance de l'Armageddon.
Il appuie de nouveau sur le bouton rouge et j'entends le bruit des engrenages qui s'activent, j'entraperçois deux gigantesques pinces, puis je sens une secousse le château penche dangereusement, je glisse jusqu'au trou dans le mur à cause de la gravité, je me raccroche juste à temps grâce à mon arc, c'est Cerbère qui a fait pencher le château c'est là que je l'ai vue, une série de canon est sortie du château prête à faire feu et deux énormes pinces articulées venant du dessous du château, essaient d'attraper Cerbère, mais il est plus rapide, il tente de grimper, mais n'y arrive pas et dire que je ne peux rien faire, car je suis suspendue au bout de mon arc, j'arrive pas à remonter, fais chier ! Soudain je sens mon corps être emporter par quelques choses je me tourne vers ce qui m'agrippe :
–Gladio !
–J'ai été plus plus long que prévu.
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