–Très bien ! Continue de te fourvoyer dans ton idée et souffre pour l'éternité comme nous !

Doomy est en colère ça se voit, son ombre grandit jusqu'à en devenir gigantesque, je crée un deuxième sort :

–Lux !

Mes deux sphères de lumière bloque la progression de son ombre :

–Même si tu es devenu un dieu, il te reste une seule faiblesse et elle est très connes, la lumière.

Il sourit :

–Parce que tu crois que cela va m'arrêter ? Mon ombre est bloqué, mais la vôtre grandie.

Xire apparaît derrière lui :

–La tienne aussi Doomy !

Xire abat sa claymore sur Doomy qui l'envoie contre le mur, je sens la main de Tryx sur mon épaule et il met son autre main sur ma sphère de lumière :

–Merci, grâce à toi on va pouvoir s'en occuper.

–Tu es sûr de toi ?

–Je sais ce que je fais, pour dormir en paix je leur dois bien ça.

Il me pousse vers la suite du sous-sol, je les regarde une dernière fois et par en direction du dernier étage, une immense porte s'ouvre à mon arrivée, je suis dans une pièce épurée de tout meuble, Nixl m'attend assis sur une chaise avec un échiquier Solis est son adversaire, mais il est inconscient, une autre porte fermé est derrière eux :

–Alors chers Solis on abandonne ? C'est sûr que quand on a plus qu'une seule pièce de chaque je réfléchirais à deux fois.

Il se tourne vers moi :

–Et toi Erdrick qu'est-ce-que tu ferais ?

–Qu'as-tu fais à Solis ?

Il sourit et appuie sa tête contre sa main :

–Tu ferais mieux de t'inquiéter pour les autres, non ?

Au même moment quelque chose se brise en moi, le sort ne m'indique plus Ilios, c'est impossible ! La colère monte en moi :

–Qu'as-tu fais !?

–Moi ? Rien du tout, j'ai fait comme tous les dieux simplement regarder sans jamais agir.

Il fait tomber le Roi de Solis et le prend, pour lui ce n'est qu'un vulgaire jeux :

–Tu vas payer !

–Alors que je ne lui ai rien fais ? Je t'ai connu moins farouche Erdrick.

Je me rapproche de lui :

–Génial tu vas me révéler que tu es mon père et moi je vais juste dire non ce n'est pas possible, c'est ça ?

–Non ! C'est largement plus prévisible, je suis juste un simple humain, je suis le directeur de l'ancienne Garderie.

Des flashs me reviennent je me souviens maintenant c'est lui qui me torturait tous les jours, j'ai à peine le temps de me concentrer qu'un deuxième lien se rompt, Maeve est tombée, Nixl prend la Reine, je faiblis à peine, la colère m'aveugle :

–Depuis tout ce temps, c'était toi !?

Il sourit de plus belle :

–Vois-tu, nous les humains nous avons toujours voulu outrepasser la mort, les huit immortels était un bon sujet de recherche, mais les lois nous empêchaient de le faire et j'ai trouvé la faille, vous les hybrides vous n’êtes considéré comme étant rien du tout, tu n'es à peine plus qu’une poussière sur mon chemin.

Cette fois-ci c'est Droposia qui a disparu, je verse une larme et mord mes lèvres, je prends la petite boîte dans mon sac sans fond, c'est exactement la même boîte avec le même contenu, je l'ouvre la bague surmontée d'une moitié d'un cristal d'orichalque, il est toujours là, je prends une petite ficelle et en fait un collier que j'accroche à mon cou, Nixl lui a éjecté le fou de l'échiquier :

–Alors à ton avis quand tous les immortels sont venus me voir pour me proposer leur aide et que la seule contrepartie fut de trouver le moyen de les desimortalisées, ai-je accepté ?

Il claque des doigts, les murs bougent et font apparaître huit cuve remplie d'un liquide, des corps sont plongés dedans je reconnais une personne dedans, Mamie Nova :

–Et oui même ta professeure a accepté de son plein gré.

L'avant-dernier lien se rompt, Yugo lui aussi est mort, j'enrage, Nixl fait tomber le cavalier et se lève :

–Dis-moi ? Que ressens-tu maintenant que tu es tout seul ? Maintenant que tu sais que tout le monde t'a tourné le dos ?

–La seule chose que je ressens en ce moment même, c'est la rancœur ! Depuis le départ ! Tu es l'instigateur de tout cela et ces cauchemars s'arrêteront. Uniquement quand je t'aurais tué !

Je me jette sur lui avec mes couteaux, il esquive tous mes coups avec une facilité déconcertante :

–Tant de hargne dans ce regard cela me rappelle quelqu'un, mais dis-moi Erdrick ? De toutes les pièces qui sont encore debout, tu es laquelle ? Es-tu la tour ? Ou es-tu qu'un simple pion ?

J'augmente la cadence de mes coups je l'effleure à peine :

–Aucune importance ! Une fois que tu seras mort !

–Ah ! Tu n'es qu'un pion alors !