T'es mim's !
— Je commence où ?
— Là où tu jugeras nécessaire de commencer.
J’ai pris une grande inspiration, et j’ai commencer à expliquer ce qu’il s’était passé.
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C’était vers la fin des vacances de la toussaint, et je m’ennuyais toute la journée à passer celle-ci sur mon téléphone, et à force de tomber sur cette pub d’application de rencontre anonyme. Je l’ai installé, et j’y ai mis m’a description :
— Salut, Salut !!!
Je m’appel Romain, j’ai 15 ans, j’aime beaucoup de choses : la nature, les animaux, les jeux vidéo, mais ma passion suprême ! La cuisine.
Au passage, bah je suis gay. Je suis impatient de vous rencontrer, à très vite !
Oui le fait d’être derrière un écran m’a donné la force de m’assumer.
Pendant les deux trois premiers jours, mis à part des robots et des vieux pervers qui m’ont envoyés des photos de leurs bites, il n’y a pas eu grand-chose d’intéressant. Mais au matin du quatrième, j’ai eus le plaisir de voir une notification d’un message privé assez intéressant :
— Salut, ça fait deux trois jours que je vois ton profil, et je prend enfin mon courage à deux mains et je viens te parler. Enfin si tu veux bien ^^.
— Salut, avec plaisir !
J’ai reçu une réponse en quelques secondes :
— Super merci !
— Wow t’as l’air content que je te parle !
— Oui, en plus t’es mim’s
Ah ce moment j’ai sentis mes joue chauffer, ça devait être la première fois qu’on me disait ça, et du coups, serait-il gay ?
— Oh bah merci ! Je peux avoir une photo de toi stp ?
— Ok attend j’en prends une.
Après quelques secondes d’attente mon téléphone vibra, je l’ai ouvert, et j’ai pu voir sa photo :
Il a une chevelure blonde presque blanche, des yeux bleu azur, un visage fin et une peau légèrement bronzée.
— Toi aussi t’es mim’s !
— Tu trouves ? Merci.
Et nous avons parlé et parlé, des heures entières. Inutile de préciser que le courant passait bien !
Un jour…
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— Désolé, c’est trop dur je ne peux plus, dis-je alors que les larmes commençaient à couler sur les joues.
Elle me tendit un mouchoir, et prit la parole :
— Aller, respire un grand coup. Tu as déjà fait un bel effort, et de toutes façons nous arrivions à la fin de la séance. On se revoit mardi prochain ?
— Oui, seize heures comme d’hab.
— D’accord.
Elle se leva et m’accompagna à la porte, elle m’adressa un sourire et je suis rentré chez moi.
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