La poésie
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c'est comme si nous vivions au même immeuble mais pas le même étage
le palier les escaliers s'écorchent et s’abîment de nos rencontres douces
amères
de plages horaires par paquet de douze d'indifférence que tu fumes au balcon
au dessus j'entends tes cris qui me rattrapent quand je veux tourner les talons
tu frappes
toujours jusqu'au bord des yeux comme une fièvre que je transpire
quand tu m'expires au visage l'or de tes iris et la noirceur de ton sang
sans mentir
ça m'amuse maintenant que tu penses encore être ma muse quand
de mes soupirs naissent tes sanglots et que ma main par tes hivers glacée
t’enchaîne à ses mots
Note : scribay me massacre ma mise en page, gné.
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