Salutations sarrasines.

Loin d'une sereine sérénade, ma plume s'envole pour assaillir les scélérats

Assassiner les serviteurs des sans-valeurs,

Satisfaire les coeurs solitaires, les esprits sans peur.

Sabre sali d'un sang noir, sombre et salvateur,

Traçant des mots saillants, acérés,

Quelques passes de lettres sagaces,

Laissant dans son sillage des serpents agacés.

Au scalpel, à la sarbacane, session d'escrime de l'âme

Triturant la serrure spirituelle

D'une porte sertie de saphirs éternels

Coeur sanctuaire d'un esprit solaire

D'un sincère samuraï, ainsi que d'un sobre corsaire

Duo saugrenu scellé par un serment stellaire

S'oubliant parfois certains soirs

Fragile soupir d'un spectre en face d'un miroir

Silhouette fugace, slalomant entre les sables

D'un somptueux songe, mais à la dentelle tissée

Par les soins d'un squelette aux souvenirs éparpillés

Sifflant une mélodie somnifère, sordide et saccadée

De sablier cassé, de spartiate esseulé

Jusqu'au crépuscule salutaire, et sa sublime rosée

Spasmes sismiques d'un astre oscillant encore submergé

Mais qui sourit à la promesse, et la fait scintiller.

De ma forteresse, on demande l'adresse

Ainsi que mon sceau, une signature enchanteresse ?

Quelle étrange impolitesse

Appellez moi simplement

S