Interlude 1.
« Alice ce que tu rédiges est impossible à réaliser. »
« Il faut croire en ses rêves Anne. »
« On a que douze ans ... »
« Tu n’as dont jamais lu Alice aux pays des Merveilles ? »
« Alice je t’en prie. »
« Tu es en retard ma petite Anne. »
« Ah mince c’est vrai j’ai cours de math, je déteste ça. »
« Tu veux faire quoi plus tard ? »
« Je sais pas ! Et toi ? »
« Je sais pas non plus ... »
« Je vais être en retard ... »
Alice rentra en cours de Français avec Abdela Ménatiz.
« Alice, c’est quoi ça ? »
« La constitution pourquoi ? »
« C’est pour le cours d’histoire non ? »
« Non c’est pour ici , c’est pour les Femmes qui rêvent de ... »
Abdela arracha sa feuille.
Alice versa des larmes et quitta la salle.
« Mon pays des merveilles n’est peut-être pas là ... »
Elle recommença et insista.
« Je dois faire une constitution plus intelligente.
Ambitieuse, elle réfléchissait pendant des jours et des nuits.
Alice eut du mal à dormir.
« Alice, tu ne dors pas … ? »
« Maman ? »
« Quoi encore ? Tu devrais dormir ... »
« Je voudrai écrire une constitution qui prône les Femmes. »
« Arrête ça ! »
« Pourquoi ? »
« ça va t’amener que des soucis. »
Le jour suivant, Alice vit Anne.
« Anne ! » implora t-elle.
« Je ne te parle plus. »
« Pourquoi ? »
« Tu ne penses qu’à tes rêves, on en a tous marre ! »
« Mais ... »
Alice fit un geste avec sa main, mais ô désespoir, son pays des merveille devînt « L’enfer, c’est les autres »
« Alice, tu écoutes ? »
« Oui madame Abdela. »
« Qu’ais-je dis à l’instant ? »
« Rien. »
« Vous vous foutez de moi ! Où va la jeunesse ! »
« Pourquoi avoir arraché ma feuille ? »
« Tu veux que je convoque tes parents ? »
« Non non ... »
Malgré tout son côté rebelle reprit le dessus et celle-ci écrivit une nouvelle constitution en ce jour le 8 Mars, journée de la Femme.
« Alice ! » Lança Thomas.
« Lâchez-moi ! »
« Tu rêves beaucoup, tu as combien de moyenne 10 où 5 ? » Se moquèrent les garçons en lançant des boules de papiers dans la face d’Alice.
Annotations
Versions