La sauvage amante
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La mante religieuse admirait ses yeux en amande dans les douves du château, survolés sans bruit par des demoiselles ailées. Quelques papillons trop zélés vibrionnaient dans les ruines où ne subsistait qu’un étroit escalier en colimaçon conduisant à une lucarne où le squelette de sœur Anne avait perdu de vue le soleil poudroyant et l’herbe verdoyante. L’heure venue, la jeune nullipare quitta son miroir à regret pour s’accoupler avec son prétendant qui se consuma d’amour sans l’ombre d’un regret.
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