Chapitre 1 ~ Ji-min Park
Hello ! Comment ça va ? Pour moi, moyen, mais écrire m'aide. Après mon absence je reviens vous proposez cette histoire. Je ne sais pas encore combien il y aura de chapitres. Ce que je sais c'est que j'ai beaucoup d'inspiration. Alors je m'arrêterais quand je jugerais le moment bon ;) ! J'espère vraiment que cette histoire et ce chapitre va vous plaire !! Il y a des sujets assez sensibles qui vont être abordés dans cette histoire, donc si vous y êtes fragiles... Pour la publication des chapitres je pense en publier toutes les semaines, les mercredis. Donc, normalement si il n'y a pas d'ampêchement quelquonque vous aurez un chapitre de Save me toutes les semaines !
Lizette ;)
Ps : J'ai changé mon pseudo, mais c'est toujours moi :D
rePs : Avez vous trouvez de quel stars nous parlons ? Il y a eu 1 indice + un nom de star déjà placé dans le prologue et dans ce chapitre...
Bonne lecture et prenez soin de vous !!!
TW : sang, deuil, mort, un peu de mutilation
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Du sang, du sang, du sang... je ne voyais que sa...partout du sang... le mien, mais le sien surtout. Ma tête était coincée, mais je pouvais voir son corps... sa tête sans vie reposais sur mes genoux, ces pupilles écarquillées fixait un point vague. Mon vomis et mes larmes se mélangèrent à l'hémoglobine. L'habitacle noir fit monté en moi une claustrophobie nouvelle et je commença à suffoquer. C'est à se moment là que les sirènes retentirent...et je m'évanouis...
~ 2 ans plus tard ~
Le hurlement résonna dans ma chambre et je mis un moment à comprendre que c'était le mien. Mon oreiller et mes draps étaient trempés de larmes et de sueur. Je me débatais, coincé dans le torchon qui me servait de couette et les ressort de mon lits grinçèrent, me rentrant dans le dos. Ce matelas était aussi fin qu'un cahier et à chaque mouvement je sentais les lattes sous mon corps. Quand je réussi enfin à me débarraser de ma couette, je me me leva précipitament et le sol tangua sous mes pieds. Je m'écroula, tout était flous autour de moi. Je ne trouvais pas la force de me relever, alors je me roula en boule et laissa la douleur, puis les larmes m'emporter. Je ne savais pas de quoi j'avais rêvé. Tout me paraissait beaucoup trop sombre. Je criais, mais personne ne vint. Qui ce souciais de moi ici ? Personne. C'était chacun pour soi, comme je l'avais apris au fil des ans. Dans cette asile si tu avais le malheur de demander de l'aide, tu recevais juste un regard plein de dédain. Pendait que mes pensées vagabondaient, à la recherche d'échapatoire, mon coeur était étouffé de douleur. J'étais secoué par de puissants tremblements et je peinais à respirer. Je me laminais les bras avec mes ongles, comme pour surpassé la douleur émotielle, avec de la douleur physique. Mes joues étaient glaciales et trempées de larmes. Après plusieurs heures je finis par tomber dans un sommeil commateux aussi sombre et cruel que mes pensées.
Je fus réveillé par un claquement de porte. Un infirmier venait déposer mon plateau repas du matin, puis ressortit précipitamment, refermant le verrou derrière lui. Ici les gens avaient peur de moi et je m'y étais habitué. Je rampa faiblement jusqu'au seul meuble de la pièce, une misérable commode minuscule. Je m'y appuya pour me lever et tendis lentement ma main tremblante vers le verre d'eau. Je n'avais pas faim, mais après une nuit à pleurer j'avais la gorge sèche. Ce rêve... trop angoissant, trop de sang, trop vrai surtout... mon esprit s'embua et je sombra dans le trou s'en fin qui était mien. Mon esprit m'oprimant un peu plus à chaque pensées.
Ce n'est pas possible...
Soudain un voix inconnu résonna dans ce vide emplis de douleur.
Tu n'es pas parti...
Elle parlais avec mon garde de chambre, I Chul-Moo.
Tu reviendras me voir...
" Il est dangeureux, je vous souhaite bon courage, fit mon garde "
Tu n'es pas parti...
" Humm... et bien, merci, répondit d'une voix perplexe l'inconnu "
Tu n'es pas mort...
" Franchement vous assignez dès le début à la catégorie ARMY, c'est la pire, compatis Chul-Moo "
Ce n'est pas fini...
" Surout à un type pareil que mon détenu, continua t'il "
Ce n'est pas possible...
" Qu'a t'il fait pour mériter la peur d'un homme fort comme vous ? s'enquit la voix soudain moqueuse "
Ce jour là n'a jamais existé...
" Je n'ai pas peur, je m'inquiétais seulement pour vous se défendit le garde "
C'était un cauchemar, un terrible cauchemar, un cauchemar des plus violents...
" Bien, et d'où viennent vos inquiétudes ? se moqua sans aucun filtre la voix étrangère "
Il prendra bientôt fin...
" Et bien, murmura gêné Chul-Moo "
Tu vas réaparaitre comme si de rien était...
" Oui ? attendait l'étranger "
Je me réveillerais et tu seras là...
" Ce ne sont que des rumeurs, avoua mon garde "
Tu ne peux pas être parti...
" Des rumeurs, je vois, dis avec dédain la voix méconnue "
Tu es encore là, quelque part...
" Ce serais un assassin, souffla du bouts de lèvre le garde M. I "
Tu ne peus pas être parti...
" Y a t'il des preuves ? demanda son interlocuteur "
Je vais me réveiller et tu seras là...
" Non, aucunes, admis Chul-Moo "
Ce n'est pas vrai...
" Bien, donc jusqu'à preuve du contraire mon patient est innocent, le rembarra t'il "
Et pourtant si.
Ma main se contracta violemment autour du verre. Celui-ci explosa et les mocrceax volèrent d'un bouts à l'autre de la chambre. Ma joue me brûlait et du verre était coincé dans ma paume. Le bruit résonna dans mes tympas et se répercuta dans ma chambre, mais la douleur ne vint que bien plus tard. Je regardais fixement ma main, presque étonné. Un instant la haine avait prise la place de la douleur de ton absence.
Fais ton deuil. Arrête de te leurrer et d'être dans le déni, non il ne reviendras pas, non.
Et tout ça à cause de toi !
Je donna un violent coup de pieds dans les airs, y projetant toute la haine que j'avais envers moi.
Avant que je puisses cacher le désastre, ainsi que mes larmes et mon sang, la porte s'ouvrit. Un homme affolé apparu sur le seuil, alerté par le bruit. Je croisa le regard inquiet de l'inconnu. A peine eut-il le temps d'être surpris, qu'il agissait déjà, comme un sixième sens. Il se précipita vers moi et sortit de sa grande veste une petite trousse de premier secours. Il prit ma main et je le regarda faire, étonné. Je ne sentis pas le picotement de l'alcool qui désinfectais ma plaie et j'entendis à peine les cliquetis des bouts de verres qu'il retirait de ma main, puis qui tombait sur le sol. Je le regarda juste faire, dans le vague.
Mais quand il s'approcha pour soigner ma joue, je pris soudainement concience de la proximitée physique et la panique monta en moi. Je le repoussa brutalement et me jeta en arrière, le plus loin possible de l'homme. J'haletais, stressé par cette ambiance lourde qui pesait sur ma poitrine. Je m'acroupis dans un coin de la pièce et commença à me griffer les bras, laissant de longues trainées rouges. Je me sentais agressé, faible, lourd, si inutile. Mon corps était secoué de tremblements et je suffoquais. L'inconnu me regardais et tendis une main vers moi, comme pour me réconforter. Mais je me recroquevilla encore plus sur moi-même, serrant mes genoux entre mes bras. Il compris le message et baissa la main. Mes larmes de panique mouillait mes habits et je me laminais les joues avec mes ongles. Après quelques minutes j'entendis quelque chose glisser vers moi. Je releva doucement la tête et vit la trousse de secours que l'étranger m'avait lancé. Perplexe je ne bougea pas. Une voix calme et douce s'éleva dans ma chambre :
" Hey Jimin. "
Je ne bougea pas.
"Jimin ?"
Je le regarda enfin de nouveau, mes yeux encore pleins de larmes.
" Je suis Son Sung-Deuk. "
Je pencha la tête sur le côté, la curiosité commençais à me gagner. Et je sentis ma dernière larme couler sur ma joue et tomber sur le sol froid.
" Le nouveau responsable de la catégorie ARMY. "
Je me redressa légèrement. De la peur s'empara un peu de moi, si il était mon responsable c'est que sa devais être sérieux... allais t'il me frapper ou me faire du mal face à ma réaction ...?
" Je suis désolé de t'avoir fais peur "
...mais apparamment pas. J'hocha la tête en le regardant. Il paraissait vraiment sincère et c'était la première fois en 2 ans que l'on paraissais s'inquiéter réellement pour moi ici. Sans savoir pourquoi, je me sentis un peu moins vulnérable. J'avais le sentiment que cet homme ne cherchais pas à me faire du mal. Malgré tout je ne m'aprocha pas, ce sentiment faisait souvent défaut.
" Il faut que tu nettois ta joue, si tu ne veux pas de cicatrice, me conseilla t'il en désignant la trousse d'un coup de tête. "
J'haussais les épaules, sa n'en ferait qu'une petite de plus. Des cicatrices, j'en avais déjà une colection. Et c'était la première fois qu'on s'inquiétais de leurs guérisons. C'était à peine si on les désinfectais.
Son Sung-Deuk me regarda attentivement, puis se leva et se dirigea vers mon plateau repas à grands pas souples. Je le regarda, envouté, on aurait presque dit qu'il dansait. Il pris la pomme et me la lança avec un " Réflexe ! ". Mais il dû être déçu car je regard simplement le fruit tomber à mes pieds. Je n'avais plus aucune force en moi, j'était inutile et faible. Le nouveau responsable ne parut pas trouver sa grave et s'accroupit de nouveau à environ un mètre de distance. Je le remercia d'un clignement de paupières. Il était aussi le premier en 2 ans à montrer du respect pour ma phobie du contact.
" Mange, me dit-il "
Je secoua la tête.
" Mange tu en as besoin, réessaya mon nouveau responsable "
Je baissa la tête.
" Au moins la pomme, tenta de me convaincre M.Son.
_ Je n'ai pas faim, murmurais-je mais au même moment mon ventre gargouilla. "
L'homme haussa un sourcil, dubitatif.
"Je ne veux pas manger, lui dis-je avec une voix cassée.
_ Porquoi ? s'inquiéta mon vis à vis "
Je me désigna d'un geste du bras. Cela me paraissait si évident, il suffisait de me regarder pour le voir.
Le nouveau responsable m'observa un long moment, puis se leva et sortit, sans un mot.
Je resta un moment interdis, ne sachant quoi penser de cet homme. Je poussa alors un long soupir et presque soulagé, je me traina jusqu'à mon lit. Recroquevillé sur le fin matelas je songeais à lui. Ma tête bourdonna, emplis de cette voix stridente qui me paralysait.
Fais ton deuil, c'est de ta faute si il n'est plus là aujourd'hui.
La souffrance arrivait par vague. Même si j'essaya de les répoussées, à chaque fois elles m'étouffais un peu plus.
Je me leva doucement, prenant garde à ne pas tomber. Puis je souleva mon oreiller pour y sortir une tenue de jour, tout aussi blanche que mon pyjama. Au moment où j'enleva mon tee-shirt, la porte s'ouvrit de nouveau.
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