Il ne me voyait pas de là où j'étais. Complètement absorbé par sa tâche, il ne savait pas que je l'admirai par l'entrebâillement de la porte. L'eau ruisselait sur sa peau mate. A cet instant, j'aurai tout donné pour être à sa place. Pouvoir caresser du bout de mes doigts, ses muscles saillants, suivre du bout de la langue ce cours d'eau qui venait se jeter entre les boucles brunes de son pubis. Je sentais la chaleur monter en moi, tandis que sa main allait et venait sur la toute la longueur de sa verge. Il avait les yeux clos, ses sourcils épais, légèrement froncés sous l'effort. Il respirait fort. Tandis que ses mouvements devenaient frénétiques, je ne pus m'empêcher de caresser la pointe de mes seins qui se raffermirent au contact de ma peau froide. Je fermai les yeux tout en imaginant sa bouche chaude se refermer sur mes bourgeons roses. Je glissai une main le long de mon ventre rond et glissai mes doigts dans ma toison blonde. Entre l'index et le majeur, je pinçai légèrement mon clitoris. Je voulais que ce soit ses doigts à la place des miens. Je voulais sentir sa langue le long de mes lèvres, le sentir aspirer ce petit organe qui me donnait tant de plaisir. Je me laissai choir sur le sol, la porte s'ouvrant complètement sous mon poids. Je laissai malgré moi filtrer un long gémissement de volupté. Alertée par une volée de juron, j'entrouvris mes yeux vitreux et mon regard se perdit dans ses prunelles noires. Il me fixait, la bouche légèrement entrouverte, sa main crispée sur son sexe, le gland devenu violet sous la pression sanguine. Je ne pouvais plus m'arrêter, mes doigts courant de mon clitoris jusqu'à l'entrée de mon vagin. Je sentais l'orgasme monter en moi, mais je ne pus détourner mon regard de ses yeux fiévreux. Sa main, avait repris ses allers et retour sur sa verge tendue. Ses mouvements étaient plus rapides. Sa mâchoire contractée. L'orgasme nous pris par surprise. Et tandis que je criai ma jouissance, il se déversa à longs jets sur la paroi de la douche.