5 jours à vivre.

5 jours pour décider que faire du reste de ta misérable vie.

Quelque chose d'incroyable ? Quelque chose d'ordinaire ? Quelque chose...

Mais faut-il faire quelque chose, quand j'y pense ? Ne peut-on pas décider de ne rien faire, au final ?

Non parce que faire ce qu'on a toujours ou jamais fait, c'est fatiguant...

Les gens ne savent plus apprécier de ne rien faire. Ils finissent toujours par culpabiliser ?

Est-ce bien ou mal de culpabiliser ? J'en sais rien et je m'en fous. Je fais que constater.

5 jours à vivre...

Déjà qu'on me disait que je ne vivais pas assez ma vie. Que je la gâchais en n'étant pas productif.

Mais la productivité est-elle une fin en soi ? N'est-ce pas une contrainte pour, encore une fois pour ne pas changer, donner un sens à ce truc misérable qu'est la vie ? N'est-ce pas un énième carcan qu'on impose et que l'on s'impose pour dire sur son lit de mort : "J'ai fait quelque chose de ma vie !"

Finalement, tout ça, là. N'est-ce pas une sorte d'autosatisfaction pour nourrir un peu plus l'ego ?

Je réfléchis trop ? Sans doute, oui...

Donc, 5 jours à vivre.

5 jours avant la fin...

Qui sera sans doute une fin de merde.

Non, en effet, ce n'est pas du tout objectif.

Ah, et puis non. Je ferais comme d'habitude.

Quoi ? Ce que je fais d'habitude ?

Comme certains hommes, je vais regarder le monde brûler.

Comment ça, tout le monde regarde le monde brûler ?!

...

Ah, ils s'en foutaient avant, qu'il brûle...

Effectivement, la fin ne changera pas du début.