De l'utilité des temps

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Le métier de correcteur est loin d'être un métier rentable, de nombreux correcteurs peinent à trouver un poste fixe, un salaire confortable et des conditions de travail idéales. Et pour quelles raisons me direz-vous ? Eh bien pour plusieurs. Outre le fait d'être un travail fastidieux, le correcteur est soumis aux directives de deux types de personnes :

- Certains lui demanderont d'être plus-que-parfait alors que l'imparfait est le fondement même de ce monde. Outre nous apprendre que l'erreur est humaine, l'Histoire nous apprend aussi que le passé n'est pas si simple à gérer.

- D'autres lui demanderont d'être présent, de répondre à des impératifs, d'envisager le futur alors qu'en réalité le subjonctif (oui, oui) est leur moyen de prédilection.

Ne reste qu'à la pauvre correctrice l'utilisation du conditionnel, afin de caresser le maigre espoir d'un avenir incertain.

C'est amère que je referme ce billet, une sensation de déception dans le coeur et les larmes au bord des lèvres d'avoir essuyé encore un échec sous prétexte que ma personnalité ne convenait pas.

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