Viens, mon doux chat
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Viens, mon doux chat, tout contre mon oreille,
Ronronner doucement, tendrement te frotter,
Viens au creux de mon bras, partager mon sommeil,
Et sur ma joue qui dort, poser tes coussinets.
Contre ton corps de chat, les angles de ce monde,
S'arrondissent souvent et blessent un peu moins.
Dans ton pelage doux, tes pupilles profondes,
j'aime noyer un peu mon regard et mes mains.
Tes jeux espiègles sont le soleil domestique,
De ces jours sans couleurs, qui s'écoulent tout bas.
Quand tu chasses la mouche, en félin héroïque,
Tu es comme un enfant, qui ne grandirait pas.
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