Ma Breizh ardente
C'était une belle matinée tentaculaire.
La moitié du village était devant moi à lever ses fonds de culotte au comptoir pour s'assécher le grossier.
J'allais devoir à nouveau bourgeonner les phacochères, quelle misère !
Ça me fait deux belles jambes de bois d'être la seule célibataire bénévole du pâtelin !
J'aurais préféré aller tricoter des escargots mais voilà, j'étais de corvée à l'auberge !
Déjà trois heures que je tuais des chips et que je mangeais des cafards pour supporter mon calvaire.
Le boulanger Fernando, en mâle de miches n'allait pas tarder à se mettre dans le pétrin.
Quand Suzon est entrée, j'ai dépassé les 39,7°.
Fernando lui, a fondu ses plombages :
il s'est jeté sur elle en mode furtif ; la tourne niaise au canon il entreprit de lui chatouiller le berlingot en fleur.
La rousse la plus sexy de l'ouest ne fit qu'une bouchée de foin du boulanger.
Puis, après lui avoir torchonné le coloquinte sur la vistule, elle le poussa dans la rue.
Fernando rit fort mais c'était collé à terre qu'il appela sa maman, au secours.
Suzon venait de prendre une nouvelle dimension ! D'un coup, elle chaussait plus grand dans mes yeux et je lui devinais un clitoris samouraï.
Elle dodelinait du chignon ; je compris qu'elle m'envoyait un texto capillaire en morse. Intérieurement, j'ai joui comme une Sorbonne et c'est avec mon tire-bouchon luisant de pétales que j'ai chanté la cerise.
Elle ne s'est pas trompée la bougresse quand elle m'a enlevée sur son scooter à binious :
Je préfère décapsuler des bérets et dénoyauter le chocolat !
Ma ravisseuse ne pouvait me cacher l'état incendiaire de ses chakras du désir :
sa boréale clémentine en était écarlate
…
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