balade au creux de la nuit
Je ne me souviens pas trés bien de cette nuit. Elle me revient par bribes, j'étais sorti avec les autres en boite de nuit. Nous étions 3 ... 4 ?
J'étais trés chaud ce soir là et je dansai jusqu'à me perdre dans la foule. Je ne rappelle plus combien de temps, mais soudain mon esprit s'est reconnecté à mon corps et je me trouvais dans le salon fumeur de la boite, assis en tailleur, la clope au bec. Une jeune fille rondelette, aux cheveux noirs courts et bouclés allongée contre moi. Je ne distinguai dans la foule aucun de mes compagnons. Je regardai ma montre 4h30. Je me rendis compte que je ne portais qu'un petit short rose, qui d'ailleurs ne m'appartenaitpas.
Après quelques balbutiemments timides, un baiser et des promesses je sorti de la discothèque. Les rues de Brussel étaient étranges sous ce ciel noir, je commençais ma longue marche qui me ramènerai du centre vers Ixelle.
Quelques jeunes fumais de l'herbe devant l'entrée, je leur demanda un briquet pour rallumer mon mégot. Ils me demandèrent pour quel raison j'étais ainsi habillé, je leur dis que je ne le savais pas, ils sourirent, l'un d'eux me tendit le join, je tirai quelque bouffée suaves et toussai. Un grand éclat de rire échoa entre les murs de briques rouge. Je me leva et repris la route, la fraicheur de la nuit me revivifié, l'obscurité étais douce et pleine rêve. Je remontais la côte vers Matongue lorsque deux femmes, la trentaine m'arretèrent. Elle me proposèrent de m'assoir avec elles ce que je fis. L'une d'elle partis dans un des immeubles et revins avec une tasse de thé a la camomille qu'elle m'offrit. Le thé étais bon et me réchauffais. Nous parlames un peu, elles s'appellaient Betty et Gabrielle. Betty étais professeur de français et Gabrielle écrivaine. Ayant moi même toujours beaucoup aimer la littérature, s'en suivit une conversion animée sur l'essence de la littérature, de l'art, du beau. Je les laissa tandis que le soleil pointé au dessus des toits.
Les rues dans ce jour naissant doucement se remplissait de visage gris, de travailleurs en col blanc, d'immigrés au dos courbé, ils trainaients sur ses trottoirs comme des martyrs, tirants avec eux le poids des jours a venir, il expiaient dans cette lumière incandescente les vices d'une société déréglée.
Mon esprit lui s'envola, tournayant avec des idées, le futur, l'instant présent, l'existence, l'espoir, le rêve...
Il dansa libre, profondèment en trance j'arriva chez moi.
L'infirmière m'emmerda pendant trois quart d'heure, parceque à 85 ans ce n'était pas sérieux de partir comme ça sans rien dire, et qu'il fallait que j'arrête mes balades nocturnes.
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