Prologue

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Il est dit que notre planète n’était encore qu’un jeune Astre dérivant dans le Néant Glacial et que la vie en son sein n’était encore qu’à son balbutiement, lorsque l’Unique l’a choisi pour son ultime repos. C’est ici qu’il s’éteignit.

Ainsi mourut l’Unique.

Il est dit que les chaires mortes de l’Unique se décomposèrent en quelques instants, fertilisant ainsi la terre d’une énergie nouvelle. Un pouvoir inimaginable transperça l’Astre de part en part, se répandant sur chaque pouces de sa surface et en chaque être vivant, les irradiants d’une énergie formidable.

Ainsi apparut le Fluide.

Il est dit que rares furent les organismes qui survécurent à l’afflux soudain du formidable pourvoir qui les traversèrent, exaltant chaque parcelles de leurs êtres. Plus rares encore furent ceux qui, en s’accaparant un fragment de l’Unique, transcendèrent leur essence.

Ainsi naquirent les Premiers Dieux.

Il est dit que les Premiers Dieux, ivres de grandeurs, rebâtirent le monde à leurs convenances. Ils enfantèrent des Premières Races et fondèrent les Premiers Empires à leurs images. Et, se jalousant mortellement, se livrèrent aux Premières Guerres.

Ainsi vécut le Premier Âge.

Il est dit que la puissance attirait la puissance et que l’Astre irradiait de pouvoir, tel un phare étincelant au milieu du Néant Glacial et de l’Infinité des Plans. Loin à travers des mondes et des plans lointains, des Entités avides de pouvoir ressentir ce pouvoir qui n’attendait qu’à être dévoré.

Ainsi apparurent les premiers Arpenteurs.

Il est dit que les Arpenteurs étaient les égaux des Premiers Dieux par leur force. Le pouvoir n’est pas chose que l’on partage et leur confrontation fut inévitable. De ces affrontements titanesques, l’Astre tout entier trembla.

Ainsi débuta l’air du Déclin et de la Chute.

Il est dit que s’il n’eut pas de gagnant, il eut bien des perdants... Dieux et Arpenteurs s’unirent, se trahirent et s’affrontèrent sans relâche. De ces conflits colossaux, les civilisations s’effondrèrent. Les veines de Fluide, loin d’être inépuisables, finirent par se tarir. Lassés de toutes ces guerres, Premiers Dieux et Arpenteurs se retirèrent, laissant derrière eux un Astre exsangue.

Ainsi commença le Deuxième Âge.

Il est dit que les trônes ne peuvent rester vides. À l’ombre des nouvelles civilisations, se proclameront de Nouveaux Dieux…

Bases de la Théologie moderne,

Par Tillia Lanobre, Magistère de la Maison des Cultes,

Année 8 du calendrier Royal.

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