Chapitre 1 : L’Éveil de la régente.

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Enlil émergea le premier. L’air portait une odeur familière, réminiscence d’un moment qu’il préférait oublier : le dernier souffle de Nick. Était-ce une résonance venue du Sultana ou une illusion destinée à le perturber ? Une idée absurde l’envahit, vite balayée par une nouvelle énigme : « Si je suis en vie, Néant n’a pas franchi la faille. Mais alors, qui nous a sauvés ? Et ce parfum ! Pourquoi est-ce le sien ? »

À travers la brume des cocons fissurés, il aperçut une silhouette, puis une seconde. Sa respiration se bloqua. Vivants. Kieran et Warren étaient là. Son cœur bondit brièvement avant qu’il ne ravale son soulagement.

Ajustant machinalement sa veste lie de vin, il réfléchit : « Ce que j’ai vu avant de sombrer… ils n’ont pas besoin de le savoir. Pas tant que je n’ai pas percé ce mystère. » Ses doigts passèrent nerveusement dans ses longs cheveux noirs boucler, les ébouriffant : « Comme si j’en’avais pas assez sur le dos… Il faut que les morts s’en mêlent maintenant. » Remontant ses manches jusqu’aux coudes, il laissa apparaître ses avant-bras tatoués, qui s’embrasèrent. Dès lors, le brouillard se dissipa dévoilant Kieran.

Les plis de son survêtement froissés sous ses doigts, le cadet scrutait les ombres, en quête de danger. En pivotant, ses baskets crissèrent. Un bruit bref qui fit sursauter Warren. Ce dernier glissait sur le Karistal poli avec l’assurance d’un patineur. Le gilet émeraude tombant sur son jean brut lui prodiguait une allure désinvolte. Instinctivement, il ajusta le col de sa chemise, une habitude autant qu’un réflexe :

— Alors, on l’a fait, ou c’est juste le début d’un autre cauchemar ??

Le fixant affectueusement, Enlil l’enlaça :

— Tout va bien ?

Souriant amèrement, il releva le menton :

— Nickel ! Sauf peut-être mon égo !

— Plus jamais. Vous m’entendez ? Plus jamais ce genre de dinguerie !

Croisant les bras, le jeune homme éclata d’ironie :

— Promis. Mais, c’est pas comme si on avait eu le choix, hein ? Surtout avec Néant à nos trousses.

Demeuré en retrait, Kieran lâcha :

— Toujours aussi dramatique ! Où sont nos parents ?

Enlil porta instinctivement la main à sa poche. Ses doigts se crispèrent autour du flacon abritant l’âme de sa mère, et un soupir lui échappa. Ses petits frères n’eurent pas besoin de mots. Sa réaction, interprétée à tort comme de la souffrance, et combinée à leur absence, ne laissait qu’une seule conclusion possible : ils étaient restés de l’autre côté de l’Arche, probablement englouti par le Néant.

— Tu crois qu’ils… ? tenta Warren.

Dissimulant avec peine la douleur qui lui tordait les entrailles, l’aîné tourna les talons :

— On continue, point. Leur survie dépend de nous, pas de ce qu’on ressasse.

Conscients qu’il avait raison, ils firent un effort pour réprimer leurs émotions. Dans ce moment délicat, Kieran, fidèle à sa nature, détourna l’attention avec une remarque empreinte d’une sincère perplexité :

— C’est bizarre… Sérieux, comment tient-on encore debout ? On devrait être complètement à plat, non ?

Warren, observant en détail les lieux, à mi-voix, avança :

— Franchement, j’aurais supposé que nos chakras aient pris le relai, mais ces cocons curatifs… ça n’a rien à voir avec nos essences respectives.

— C’est peut-être Zargua.

— Arrête, tu sais bien qu’elle ne peut rien faire dans son état ! lança Kieran sèchement.

Maître dans l’art de voiler ses réflexions, Enlil releva lentement la tête, adoptant son masque pensif avant de, sur un ton faussement désinvolte, statuer :

— Inutile de chercher minuit à deux heures de mat, le Palais nous a juste embarqués dans sa remise en état.

Kieran esquissa un rictus :

— Génial ! Alors qu’il nous accueille avec un canapé, des kebabs et un verre de vodka.

Réchauffé par la remarque dont’il comptait bien faire une réalité, Enlil pointa du doigt le couloir de sortie. Derniers survivants d’une lignée sacrée, ils étaient les seuls à pouvoir réécrire l’histoire. Cette fois, Néant trouverait des adversaires à sa mesure.

Les semelles glissèrent sur les carreaux lustrés, un contraste frappant avec la texture rêche des tentures qu’ils frôlaient au passage. Une odeur dense s’accrochait, mélange de terre humide et de bois brûlé, suffocante, mais étrangement familière.

Happé par une fresque mouvante Kieran s’en approcha. Absorbé par l’oscillation hypnotique de la mosaïque, sa respiration ralentit :

— C’est elle… Kishar.

Il fit signe à ses frères, qui, leurs pas claquant sèchement sur les dalles, accoururent. Face à l’œuvre, ils s’immobilisèrent, frapper par le rappel de la funeste prophétie : des voiles scintillants ondulaient autour de l’incarnation passée de leur mère. Aussi imposante et inaltérable, elle dominait le parvis d’Eridu. Cette cité mésopotamienne avait vu naître les premières traditions des sorciers. Enlil, fasciné malgré lui, plissa les yeux :

— Je suis certain qu’elle n’était pas là en 2021 !

Warren, paralysé, sentit une angoisse qu’il pensait avoir surmontée : « Alors quoi ? On est vraiment condamnés à se trahir et mourir de la main de notre mère… comme dans notre première vie ? »

C’était une sentence insidieuse qu’ils avaient décidé, dès qu’ils furent en âge de comprendre sa portée, de défaire par leurs actes.

Représentées près de Kishar, ces trois silhouettes qu’ils furent se tenaient droites. L’un brandissait un fouet de flamme, l’autre un chakram glacé, tandis que le dernier faisait léviter trois shurikens crépitants de foudre.

Les bras croisés, un tantinet provocateur, Kieran interpella le Palais :

— Alors, c’est quoi ? Un rappel ou un avertissement ?

— Nous ne sommes pas eux !

— Oh, c’est sûr, c’est facile de faire le grand sage quand on est l’Héritier du Trône de la magie, railla Kieran, limite hilare.

Enlil se mordit l’intérieur de la joue, retenant à grand-peine son amusement. Pourtant, fidèle à son rôle d’aîné, il redressa légèrement les épaules et adopta son ton le plus grave, juste pour le plaisir de s’imposer :

— Ce n’est pas un jeu. Pas cette fois. Et tu le sais aussi bien que moi, alors concentre-toi.

Face à la pâleur du sermonné, Warren s’interposa avant que leur éternelle querelle ne dérape vers des sujets plus épineux

— Vous pensez que Zargua se souviendra de nous, alors qu’on ne l’a pas encore rencontrée ?

Prenant soudain conscience de l’ampleur du paradoxe et des aspects incontrôlables de leur situation, Enlil se figea :

— Certains mystères nous échappent, et la Régente en fait partie.

— Justement, faisons gaffe. Toi, le pouvoir te monte à la tête. Warren, il fait trop confiance. Ça pourrait nous coûter cher. Zargua est une sournoise manipulatrice !

— T’as raison. Merci de rester vigilant. On compte sur toi pour nous éviter les ennuis.

Incapable de dire si la réplique était un reproche acerbe ou une vérité candide, Kieran ne contre-attaqua pas. Au bout de quelques mètres, la galerie s’ouvrit sur une salle circulaire où guinchaient les flambeaux enchantés. Warren observa la voûte scintillante. Des motifs stellaires dansaient au-dessus d’eux, traçant une constellation majestueuse.

— Regardez… Andromède. La première de notre lignée.

Se perdant dans les étoiles, Enlil se laissa aller à l’épanchement :

— J’aurais tant aimé apprendre d’elle !

Kieran ricana :

— Pour que tu sois encore plus redoutable ou retors ? Non, merci.

Un portail se dressa devant eux, massif, orné d’une triskèle gravée dans un bois clair.

— À votre avis, il y a quoi derrière ? s’émerveilla Warren.

— Une chambre, une douche, ou mieux : un bar galactique rempli de mignonnes extraterrestres, plaisanta Kieran.

Enlil remarqua un divan d’or et de nacre. Confiant, il s’approcha. Comme prévu Zargua El Gamma y reposait. Un cocon imperceptible entourait la méridienne.

— Nous devons la sortir de stase.

— Tes sûrs de toi, insista Kieran.

— Seuls son enseignement et son soutien nous permettront d’accomplir notre mission, donc oui, tonna Enlil.

Il ferma les yeux un instant, le poids des leçons implacables de leur mère résonnait, mais bientôt remplacé par des fragments de souvenir écrasant. Les hurlements des blessés lacéraient l’air, mêlés aux râles d’agonie et aux fracas assourdissants des sorts explosant en éclairs aveuglants. Les grognements gutturaux des Gogs perçaient à travers le bruit de murs qui s’effondraient, tandis que des incantations furieuses retentissaient comme un glas. Ses épaules tremblèrent légèrement, sous l’afflux de ses réminiscences qui le hanterait longtemps.

Sa paume rencontra le dôme, Kieran l’imita. Warren se sentit tout à coup minuscule face à leur assurance et témérité. D’autant plus que, contrairement à lui, ils pratiquaient la haute sorcellerie avec une aisance déconcertante.

— Et si je me plantais ??

Enlil, austère, dessina un rictus :

— T’es un Darck. Probablement le plus prometteur de notre lignée. Alors, crois en toi !

Afin de recouvrer sa sérénité, il inspira ; mais le doute persista. Agacé, Kieran claqua la langue, mais il s’efforça de le réprimander avec tact :

— Souviens-toi pourquoi on est là.

— Sauvegarder la Création !

— Arrête ton délire ! Si on commence à se leurrer sur nos motivations, c’est fini pour nous.

— Leurrer ! Que veux-tu dire ?

Perdant patience, le cadet, qui hier se serait tourné vers leur mère, chercha le soutien d’Enlil. Ce dernier, malgré un moment d’hésitation face à cette dynamique inédite, prit le relai :

— On n’est pas des superhéros, on est des souverains. Tout ce qu’on fait, c’est pour protéger notre famille et nos intérêts. Le reste de l’Univers a juste de la chance qu’on soit dans le coin.

Ce qu’il croyait s’effritait. « Sauveur ? Martyr ? » Un rictus amer courba ses lèvres. « Ni l’un ni l’autre. » Cette sensation vertigineuse de domination, d’invincibilité, il l’adorait. « Pourquoi s’en cacher ? »

Puis, ses paupières se soulevèrent, et ce que ses frères y perçurent les glaça. Aucune peur. Aucun doute. Leur benjamin venait d’abandonner l’innocence qui l’entravait. Malgré la nécessité du sacrifice, cela les brisa encore un peu plus. Sans transition, il se joignit à eux.

Le front plissé sous la lutte, Kieran réagit par une salve hivernale. Afin de dénouer l’enchantement, Warren expulsa sa foudre. Malheureusement, le sort de stase, hostile et chaotique, renvoyait leurs assauts. Leurs bras tendus vibrèrent sous une aura argentée, reflet de leur osmose profonde. En transe, une mélopée captivante et chargée de mystère sortie de leur voix unique :

يا مقدم الأنوار، فاتح الآفاق" »

أجمع الأرواح، سهل المعراج،

« يا حاملة الأسرار، استيقظي من رقة الزمان ! 1 1

Flammes endiablées, givre tranchant et arcs électriques s’entrelacèrent. Enfin, la fissure escomptée ce format. Le cocon pulsa. Les volutes se fondirent en un brouillard. S’ensuivit une pression écrasante. Kieran serra les dents sous l’effort, tandis que Warren stabilisait les flux agités et qu’Enlil forçait la magie à céder à sa volonté. Tout à coup, les torches s’éteignirent les plongeant dans la pénombre. En attente du signe, personne ne bougea. Les flambeaux vacillèrent avant de reprendre vie. Un éclat prismatique fusa alors de la méridienne, éclaboussant Zargua El Gamma de pétales noirs.

La Régente incarnait la séduction dans l’extravagance. Son caftan d’or effleurait ses courbes avec une précision audacieuse, tandis qu’au frottement lascif de ses cuisses en éveil, le satin de sa nuisette créait une susurration érotique. Rendu rouge d’embarras par ce comportement suggestif, Enlil tourna furtivement son attention vers le tapis, se focalisant sur un point invisible. Elle s’étira avec une concupiscence sur jouée, caressant le dossier du divan. Des boucles d’ébène cascadaient autour de son minois hâlé, frôlant son osé décolleté. Kieran se marra :

— Quelle que soit l’époque, c’est toujours grand spectacle au balcon !

Ses paupières s’ouvrirent lentement, dévoilant des iris d’argent qui capturèrent brièvement leur présence. Tandis qu’elle ajustait avec nonchalance une mèche récalcitrante, le cadet sentit ses jointures blanchir sous son antipathie. De l’autre côté, Warren étouffa un rire. Contrairement à Enlil, qui la considérait comme un simple moyen d’atteindre ses objectifs, il la voyait comme une alliée précieuse, une amie sincère.

Las de son comportement de diva, Kieran rompit le charme :

— Ehm-ehm ! Nous…

Elle leva un doigt manucuré qui les figea dans une attente respectueuse. D’un tour de poignet maîtrisé, une coupe de champagne apparue dans sa main. Le breuvage fut porté à ses lèvres rouges, effleurant à peine le liquide :

— Mmh ! Aussi divin qu’il y a dix mille ans !

Moquerie ? Déclaration implicite ? Ou tout bonnement un rappel que chaque instant ici lui appartenait ? Vibrante de joie, elle s’exclama :

— Enfin, on va pouvoir s’amuser ! Alors, mes petits trésors, mon moi futur vous a tout expliqué, n’est-ce pas ?

Ils n’eurent l’opportunité de répondre, qu’elle enchaina :

— Quelle efficacité, quelle organisation ! En même temps, cela n’a rien d’étonnant venant de ma sublime personne.

Enlil, prêt à répliquer, inspira brusquement, mais Zargua leva son ongle effilé telle une griffe royale, qui le laissa interdit.

— Sauf pour le délai, bien sûr. Vous avez pris votre temps, hein ? Même si je l’admets, tout était prévu ainsi dans le grand plan cosmique. Cela dit, ce n’est pas une raison pour traîner, mes amours !

La coupe pivota entre ses doigts, virevoltant avec une aisance presque provocante. S’imposant tel une conséquence fortuite de son geste, un éclair stellaire, frappa le sommet du palais. Ce qui fit sursauter les Princes. Égal à une note irrévérencieuse balayant le poids oppressant, le rire cristallin de Zargua El Gamma éclata, puis elle glissa :

— Oh my God ! You’re all so serious !

Elle s’approcha, ses pas dessinant un cercle autour d’eux. Ses lèvres s’incurvèrent en un ravissement manifeste. Visiblement pris de court par cette Régente, bien différente de celle connue, ils demeurèrent mutiques :

— Vous pensiez que réactiver une déesse serait une affaire solennelle ? Allons, soyez sérieux ! Je suis Zargua, mes stars, pas une relique poussiéreuse ! D’ailleurs, qui m’a réveillé en votre temps ?

— Kara, murmura Kieran.

— Cette vieille bique ? Toujours à fourrer son nez là où il ne faut pas !

— Mais qu’est-ce que tu racontes ? Kara est…

— Pas encore, Darling, trancha-t-elle. Il y a un lecteur ici ! Don’t spoil the plot, mon cher.

Les laissant dans l’incompréhension la plus totale, c’est d’un roulement d’épaules amplifié qu’elle pivota, observant l’horloge cosmique suspendue dans le vide :

— Nous sommes le 23 février 1965, si on suit ce désuet calendrier grégorien ! Pas une seule Fashion Week en vue d’ici quatre décennies. Honestly, quel drame !

Puis, comme si elle foulait un tapis rouge imaginaire, elle se glissa jusqu’à une vitrine cristalline. D’une moue poignante, elle annonça :

— Veuillez m’excuser ! Ou pas… Mon pauvre esprit n’a pas accès à sa mémoire complète.

Ses doigts fins coulissèrent sur le verre iridescent, s’arrêtant sur quatre grimoires alignés avec une précision cérémonielle : les Chroniques de la Création. Délicate, elle ouvrit la vitrine et saisit le premier tome, intitulé l’Éveil du Néant, qu’elle considéra brièvement. Puis, avec un soin protocolaire, elle l’étendit :

— Prodrome… Prologue… Chapitre 1 : L’éveil de la Régente… Blablabla… Ah, oui, chéris, nous en sommes là ! Quel moment iconique !

Kieran tenta de lire par-dessus son épaule, mais le dialecte, lui apparut inconnu. Elle referma l’ouvrage, puis le replaça dans son écrin. Elle se redressa, posant ses mains sur ses hanches :

— Eh bien, messieurs, qu’attendons-nous pour embraser l’univers ?

Zargua fixa intensément la porte en triskèle. Percevant un questionnement implicite, elle se tourna vers Enlil, qui déclara :

— Elle ne se trouvait pas là, en notre temps !

Un soupir s’échappa de ses lèvres ourlées, tandis qu’avec la grâce d’une virtuose, elle esquissa des arabesques indéchiffrables devant l’entrée :

« Par la Trinité sacrée, échos du premier souffle,

Trois forces en une, guidez ma quête en ce jour.

Par le Triskel, cercle de vie et de mort,

Que l’harmonie ouvre ce seuil fermé à tort ! »

Il fut évidant pour le trio, subjugué par sa dextérité, qu’elle déplaçait les fils invisibles d’un mécanisme. Une main de Fatima émergea de son chakra, se solidifiant progressivement. Elle projeta un rayon sur chacun des frères, captant leur énergie. Tandis que l’essence de leur capacité s’amalgamait à son rituel, Zargua, sans un instant de répit, poursuivit ses incantations :

« Ô barrière scellée, entends les voix des Trois :

Le Roi de la Terre, flamme éternelle qui forge le chemin ;

Le Seigneur des Océans, gardien de la glace et des profondeurs ;

Le Baron des Cieux, foudre vive et éclatante volonté. »

Le symbole invoqué s’estompa doucement, devenant intangible. D’un souffle, Zargua El Gamma envoya son sortilège sur la porte :

« Par leurs noms et leur puissance unifiée,

Je t’invoque et je commande

Déploie tes gonds, cède à la loi de Zargua ! »

Le contact déclencha un cliquetis mécanique, suivi par l’ouverture majestueuse des doubles battants.

— Bon, c’est ici que je vous quitte. Le pouvoir contenu en ce lieu ? Oh, il me consumerait. Imaginez-moi en Golum. Moche, non ?

Enlil ricana.

— Toi ? Une référence au Seigneur des anneaux ?

Elle lui lança un sourire éclatant, puis fit une révérence exagérée.

— J’ai regardé les films et… la série !

Kieran secoua la tête.

— Il n’y a pas de série.

Zargua haussa les épaules avec désinvolture.

— Pas dans ton époque poussiéreuse, Darling ! Mais sois tranquille, le Palais possède un service de streaming intemporel.

Elle leur adressa un dernier clin d’œil, les laissant mi-ahuris, mi-intrigués, tandis qu’ils franchissaient le seuil.

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