Après quelques marches pour s’élever aussi bien physiquement que spirituellement l’arcade en arc roman donne sur un couloir transversal aux murs nus. Si l’escalier en colimaçon à droite est gardé, la salle de prière et de chant, elle, est accessible aux nobles et aux marchands s’acquittant d’une dîme. Des bancs de prière en bois orienté vers l’Est permettent à cinq ou six personnes par rang de pouvoir communier en silence. Devant eux, une fine ouverture dans le mur permet d’entendre les paroles de l’abbé Boussel. Ils ne peuvent apercevoir ni l’homme de foi qui crée grâce son pouvoir, une faible lumière sur ses paumes et soigne les verrues plantaires, ni le roi, son épouse ou leur fils qui assistent aux offices. La porte sur leur droite est fermée à clé ; ce sont les appartements de l’abbé. La lumière provient des cierges aux murs et des lustres à bougies au-dessus de leurs têtes, sans compter la fine ouverture dans mur où le soleil donne l’impression en s’y glissant, d’être messager d’une bonne parole.