Deuxième partie
Le virus avait pris la vedette sur toute la ligne. Le gouvernement québécois se préoccupait peu du reste. Il y avait beaucoup plus de meurtre, beaucoup plus de prisonnier. Ceux qui transgressaient les lois étaient punis sévèrement. Plusieurs avaient perdu leur emploi, plusieurs entreprises avaient fait faillites dont les restaurants, les bars et presque toutes les compagnies jugés non essentielles. Évidement, les géantes corporations tenaient encore debout.
Les loyers et les prix des maisons avaient monté en flèche et des grands feux de forêt faisaient rage dans plusieurs régions dans le monde. Il y avait de plus en plus de catastrophe naturelle. Même une tornade avait complètement détruite une ville au Québec. Les tensions entre les pays empiraient. Nombreux politiciens et même présidents furent assassinés.
Les gens se méfiaient de tous et chacun. Impossible de faire confiance. Impossible de parler. Il y avait même des restrictions sur les réseaux sociaux. Parler du virus et de ce qui se passait partout était rendu tabou. Personne ne le disait, mais c'était pratiquement interdit de parler. Quand la jeune fille rendue femme aujourd'hui allait faire l'épicerie, elle n'osait parler à personne. Sa bouche était masquée et ses yeux était cachés. Elle avait peur, tout le monde avait peur. Le monde était rendu fou. Et parfois elle perdait la tête.
Surtout après que sa mère soit décédée à cause du vaccin et qu'elle n'arrive pas à trouver un emploi. Que recevoir l'argent du gouvernement fédéral est de plus en plus difficile. Qu'elle risque de se trouver à la rue. Cependant, comme la majorité des québécois, elle s'est tout de même résignée à prendre le vaccin.
Au fil du temps, un petit groupe pris naissance. Personne ne connait les noms des membres et personne ne sait d'où provient le groupe. Ni même la taille du groupe. Ils sont encore capables de s'exprimer et de parler contre les lois dictatoriales.
C'est grâce à ce groupe que les citoyens savait que des capsules arrivaient pour contrer le virus. Par exemple, cela allait complètement et directement affecté leur ADN. Selon le mystérieux groupe, les élites sont rendues à la phase 4: prendre le contrôle total des gestes et pensées de l'être humain. Que c'était l'avant-dernière étape pour l'arriver de la ''bête''
Pour vivre, il faut complètement abandonner sa liberté. Et puis...
À l'arrivée de la capsule bleue, le beau Premier Ministre fit une promesse.
- Les temps ont été horriblement dur pour tout le monde. Je sais que vous trouvez tous ces règlements extrêmement durs et injustes. Mais il faut comprendre que sans ses lois, nous aurions perdu le combat contre ce virus depuis longtemps... Il en va de la survit de l'espèce humaine. Je suis...
Il prend une pause et regarde les autres ministres.
- Nous sommes sincèrement désolées. Alors, avec la capsule bleue qui est à 99% efficace contre la maladie, la vie presque normale pourra reprendre son cours. C'est une promesse.
Pour la première fois depuis le début de la pandémie, la jeune femme ressent du bonheur. Elle pourra voir ses amis en vrai. Aller au restaurant, au cinéma, au parc... faire une longue marche pendant des heures. Elle pourra peut-être travailler. Rendre visite à sa famille au cimetière... Voyager... La jeune femme pourra vivre.
Le monde entier était satisfait. La capsule bleue était la porte d'entrée qui mène à la liberté et une vie saine. Heureusement, la bonne nouvelle a fait naître un nouveau souffle de vie. Comme si ça recommençait à zéro. Moins de manifestation, moins de meurtre, moins de violence.
Mais le chaos n'était pas loin. Surtout quand la liberté n'était qu'illusion.
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