Un jeune homme d'une vingtaine d'années

Avait depuis toujours la peur de vieillir.

Jamais il n'allait sans une bougie de cire,

Que la Mort, dans son malheur, lui avait confiée.

Cette bougie, à son effigie, est sa vie.

Elle fond, sans jamais s'éteindre, devant lui

Ce qui n'est pourtant le pis de son destin,

Seulement, le conjurer, il ne peut en rien.

Sa vie s'écoule plus rapidement ;

La Mort, pourtant, lui a dit de chérir le temps.

Ne sachant pas comment il doit s'y prendre,

Tout ce qu'il peut alors faire est attendre

Mais ça ne fait qu'empirer la situation

Et rapidement il vieillit. Et en une heure

Il a pris vingt ans ; et il a peur

De mourir sans aucune raison.

Quelques heures plus tard il fut vite emporté

La leçon n'ayant pas été comprise

La Mort dû finalement s'y résigner

Et sans pitié sa vie dû être prise.

Par cette fable je ne veux rien dire,

Il est probable que je veuille instruire ;

Mais quelle leçon nous enseigne-t-elle ?

Seulement que nous sommes tous les mêmes :

Penser au futur rend la vie moins belle

Pourtant nous n'appliquons le Carpe Diem.