Peur de qui, peur de quoi?

Peur de l'autre, peur de la souffrance, peur de moi.

D'abord tu me faisais me cacher derrière la jupe de ma mère quand ceux de l'équipe adverse m'observaient. Mon équipe s'est pas tellement agrandie mais les autres sont moins effrayants pris un par un.

Ensuite tu m'as empêchée d'être téméraire, de planer, de me blesser. J'ai quand même fini par me laisser aller, un peu.

Je sais que t'es là. Dans un coin, prête à m'étreindre le coeur, à m'enserrer la gorge, m'étrangler les entrailles. Ce que je sais pas c'est pourquoi. Remontée d'acide. Pas de menace mais tu débarques et commence la valse. Tu m'écrases je perds mon souffle, j'étouffe. Je pompe mon sang et je respire manuellement. Mon corps a lâché l'affaire il veut plus obéir à mon esprit qui a sombré. Rejet de la greffe de l'abominable altérité, je suis Alia... A fleur de peau, le danger est partout et surtout en dedans ; une simple image peut t'invoquer. Comment je t'ai laissée prendre autant de place?

Tu me fais avoir besoin des autres. Avant tu me faisais les éviter, désormais je te fuis par leur biais.

C'est Solitude qui t'a demandé de faire ça?