CHAPITRE TROIS
L’imagination qui déteignait de ce poème a inspiré quelque peu ma folie : et si la couleur n’était en réalité que blanc ? Si mon univers n’était pas désigné comme unicolore, dénué de teintes et de nuances, mais au contraire comme multicolore, remplis de coloris divers et variés se mélangeant et se confondant dans une unique couleur, le blanc ?
Mais cela voudrait-il dire que le blanc n’est pas que blanc ? Et alors que le noir n’est pas que noir ? Que le gris n’est pas que gris ? Que le rouge… Non. Pas je ne visualise plus…
Tout cela me rappelle un certain cercle de couleurs, qui en s’assemblant ensemble formaient une seule et même teinte, tous les coloris existants formant alors le noir : bleu… rouge… et jaune… Couleurs primaires. Mais je ne vois plus à quoi cela ressemblait… Le bleu était-il gris ? Le jaune blanc ? Ou était-ce le rouge ?
Je me perds dans ma folie des couleurs… Pourquoi imaginer tout cela alors que je peux vivre sans problème dans un monde de blanc… et de gris ?
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