En mai, quand les jours allongent leurs pas,
Le soleil, tel un peintre, dore tout ce qu'il voit.
L'herbe verte scintille, emperlée de rosée,
Et les fleurs multicolores en fête sont dressées.

Les arbres, en robes vertes, s'étirent vers le ciel,
Leurs feuilles frémissent dans un souffle nouveau,
Tandis que les oiseaux, en chorales fidèles,
Tissent l'air de leurs chants, en un doux trousseau.

Les ruisseaux murmurent des secrets oubliés,
Parcourant les prairies en miroitant l'azur,
Leurs voix claires se mêlant aux brises parfumées,
Racontent des histoires d'un printemps si pur.

Et l'homme, sous l'ombrage de ce tableau vivant,
S'éveille aux promesses d'un monde réenchanté,
Où chaque instant est un joyau brillant,
Dans le coffre des jours que mai a dévoilé.

Ainsi danse mai, avec ses jupons de fleurs,
Sous un ciel azuré, où l'avenir s'écrit,
En lettres d'or et de vert, en mille couleurs,
Offrant à nos cœurs un refuge inouï.