Ville de mon enfance
Ah je reconnais cette rue
Qui a vu passer ma jeunesse
L'ivresse de mes jours heureux,
Au détour d'une ruelle par un temps pluvieux.
Ville de mon enfance, ville de l'insouciance.
Tu es resté figée dans le temps
Je trouve cela fort désappointant.
La où je suis je vis à 100 à l'heure,
À chaque carrefour les gens regardent l'heure
Ils sont pressés de tout, oublient de vivre
Je voudrais tant me sentir revivre.
Tes jolies boutiques, et ton festival interceltique
Te rendent aux yeux des habitants, magique et unique.
Des stands et marchés colorés
Emplissent mon coeur de gaité.
Ton renouveau ta fraîcheur,
Ravivent en moi une nouvelle lueur.
Les parcs, plages et campagnes,
Sont ancré en moi comme d'immarcescibles montagnes.
Mes narines s'emplissent d'une odeur iodée,
Les vagues marines me lèchent les pieds.
A l'horizon tout paraît éphémère,
C'est un nouvel hémisphère.
Le sable léger me caresse la peau
Je voudrais tant me jeter à l'eau
Nager dans ses courants marins
Saluer les passants de la main.
Le soleil réchauffe l'océan Atlantique
Mouettes et goeland entament une jolie musique.
Au loin la brûme légère enveloppele paysage,
Je donnerais tout pour plonger dans ce beau mirage.
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