Ligne comptable et Fin

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Voilà, voilà, les comptes sont faits après six mois d'activité, et comme on s'y attendait, l'ostéopathie est ce qui fait qu'on gagne de l'argent, et de loin, quatre-vingt-deux pour cent du chiffre d'affaires ! Moi, avec l'esthétique, je ne suis pas à perte, c'est déjà ça. Après, si j'enlève le matériel et les charges, le mot bénéfice et un doux rêve qui ne me dérange guère au final. Le but était de faire de l'argent et de vivre de notre envie de faire quelque chose d'utile. Et au final, je couvrais les frais journaliers avec mon activité et ma soumise faisait les bénéfices. Voir des chiffres verts dans un tableur a quelque chose d'extrêmement satisfaisant.

En six mois, j'étais devenu autant esthéticien que chef analyste de marché. Il y avait deux ongleries à moins de dix kilomètres, j'ai entièrement arrêté de faire cette partie, le rapport coût-bénéfice était trop faible. J'avais poursuivi mon positionnement sur les soins du corps, visage, mains et pieds, ce qui me rapportait le plus, tandis que le reste était l'épilation.

Ma soumise avait poussé la communication sur l'ostéopathie douce sans sentir son corps craquer de partout, ce qui était le credo des deux autres praticiens du secteur. Elle acceptait les hommes, enfin seulement ceux que ses clientes connaissaient. Ce qui, en six mois, n'avait amené à aucun quiproquo ou client lourdingue.

La dynamique était vraiment bonne pour le coup, les médicaments et l'alcool etaient vraiment loin. La vie semblait être devenue douce et de nouveau intéressante, c'était vraiment inattendu comme enchaînement de vie. Délicieusement inattendu sur bien des aspects. Un enchaînement de nouvelles addictions pour faire oublier celles aux anxiolytiques et à l'éthanol à haute dose.

Noyer le manque d'alcool dans la cyprine et le SM, se noyer totalement dans le plaisir de la chair, sans retenue. Une connexion débridée avec ma soumise évoluée vers ma compagne et soumise. On a modifié ma maison, on a changé son appartement, on a lancé notre activité, mais le contrat de soumission d'origine n'a pas changé d'un pouce, mais la pratique, si !

En fait, tout avait changé sur le SM entre l'écriture du contrat à l'arrache chez elle sous une température suffocante et aujourd'hui. Le SM, le socle du début de notre relation, de la course à la baise extrême et aux pratiques humiliantes, était devenu simplement notre intimité. Et aujourd'hui, avec le peu de recul que j'ai, j'ai juste l'envie de remercier Estelle d'avoir envoyé ce message, dans une période si sombre. Au début, ce qui m'importait, c'était d'avoir ma dose de cyprine, ma dose de ses odeurs intimes, ses cris de douleur, ses gémissements de plaisir, voir son corps de soumise humiliée, la satisfaire dans son rôle. Aujourd'hui, je veux juste qu'Estelle soit heureuse. Mince, je deviens niais avec le temps. Niais et plus vieux et plus de douleurs au dos. Il faudrait que j'aille voir mon ostéopathe, en plus c'est gratuit.

Le plus technique au final, c'est de trouver l'équilibre en tout. On ne peut pas vivre en se cachant seulement derrière notre face de jeux SM, tout comme on ne peut pas vivre juste en n'oubliant tout et en se concentrant sur le travail bille en tête. Il faut trouver un juste un milieu, trouver un équilibre, un équilibre faible mais qui vaut le coup d'être affiné, travailler pour avancer sur ce chemin sinueux. Mon équilibre semble être bête, mais le travail utile fait un bien fou, travailler pour soi et non pour un boulot interchangeable. Mélanger le tout avec Estelle en contrat de soumission dont je ne peux me lasser de sa soumission totale. Le tout saupoudré de cinéma, resto et aussi le plus important, de grands moments seul. Où chacun vaque à ses occupations. Ce cocktail, aussi simple qu'il puisse paraître, fait des miracles sur mon humeur.

J'ai une confiance totale pour la suite, l'entreprise, Estelle, la vie globalement, et ça fait un bien fou. C'est déjà une grande avancée dans ma vie !

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Putain, c'est qui la boss ? C'est qui qui fait de la thune ? C'est bibi. Maître a fini ses beaux tableaux Excel et c'est moi qui fais les jolies cellules vertes. Je suis heureuse, on arrive à faire un truc viable financièrement avec Maître. J'ai envie de crier partout que je suis trop contente. Tout fonctionne : ma perte de poids, check ; le boulot, check ; ma soumission, check ; la vie de couple, check. Là, je n'ai pas grand-chose à rajouter, hormis que je vais devoir botter le cul à Maître pour qu'il fasse plus de thune. Il va devoir épiler plus de chattes !

Je rigole, je m'en fous, le principal c'est que ça marche et il a quand même une case verte, certes plus petite, mais il en a une. Et ça fait que six mois. Je lui laisse encore un peu de temps avant de faire plein de thune, mais je l'ai à l'œil !

Dès que Maître va lire ça, je vais avoir du mal à marcher ensuite, vivement qu'il le lise ! Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma sexualité de soumise, dans ma peau de chef d'entreprise. Je me sens femme, je me sens bien dans ma peau. Un petit nuage aussi simple que la vie peut être offrir parfois. Avoir un maître et conjoint attentionné et respectueux, et qui me bouffe la chatte, avantage non négligeable ça, je suis conne. Avoir un boulot qui donne l'impression d'être utile, je n'y aurais jamais cru et encore moins que ça pourrait être rentable cette nouvelle vie.

Je crois que ce que j'aime le plus, c'est me lever le matin à côté de Maître, de sentir sa fougue matinale toujours intacte, sa passion pour mon corps. Pour certains, c'est le café, pour Maître, c'est moi qui le réveille. Maître, c'est ce qui le réveille, c'est de savoir que je suis son jouet à tout moment. Maître qui se réveille, c'est Maître qui prend possession de son rôle, qui glisse ses mains sur mon corps nu, qui me caresse, prend pleine possession de la texture de ma peau avec ses mains puissantes. Dès le matin, Maître me glisse doucement dans mon rôle de soumise, il joue lentement de ses mains, les glisse, empoigne mes seins, mes fesses, ma gorge. Il se plaque contre mon corps, me fait sentir son érection matinale qu'il glisse entre mes fesses. Maître aime prendre son temps le matin, se réveiller doucement.

Lentement, Maître fait de moi son jouet nu dans le lit, à la merci de ses mains et de son corps qu'il colle au mien. Plus il se réveille, plus sa poigne se referme sur mon corps. Il adore empoigner mes cuisses et mon cul tout en se mettant à mordiller mes mamelons. À ce moment général, je m'enfonce entièrement dans mon rôle de soumise et le gratifie d'un :

  • Oh bonjour Maître.

Lui ne répond que rarement, il met plus de temps à se réveiller, et je ne voudrais pas le Maître grognon de bon matin, oh ça non. Maître glisse le long de mon corps, m'écarte les jambes délicatement. Et son visage en avant vers ma chatte, j'entends ses longues expirations, comme toute bonne tasse de café, on sent, on s'imprègne. Lui adore mes effluves charnelles, il adore la puissance de mon corps intime que je lui offre. Il glisse et m'embrasse, me lèche et là, il devient Maître. Il prend son rôle que j'apprécie tant. Maître adore lécher et ça se ressent encore et toujours, il me bouffe la chatte comme un dieu. Il aspire mon clito, engouffre sa langue dans l'intimité de ma chatte, ce moment me rend toujours aussi dingue, sentir ça, l'engouement me pénétrer sans répit. Ses mains puissantes agrippent fermement mes cuisses à ce moment. Il est soit allongé entre mes jambes, soit à quatre pattes au-dessus de moi, me laissant sa bite juste au-dessus du visage.Voir son érection me rend dingue. Avec le temps, j'avoue apprécier son membre viril, voir son érection, l'excitation que je lui procure. À quatre pattes et au-dessus de moi, c'est sa position favorite le matin pour me bouffer la chatte. Maître aime avoir sa bite proche de mon visage, il trouve ça humiliant pour moi, et je ne peux être que d'accord avec lui. Le matin, je ne peux le sucer que si il me l'ordonne à ce momment là. Et il le fait rarement, il préfère frotter sa bite sur mes lèvres, mon nez, m'obliger à regarder et sentir sa bite. Lui prend son plaisir total à s'accaparer de mes odeurs intimes, Maître m'humilie des siennes.

Son café pris, Maître devient plus brut, saisissant mes hanches, me retournant à quatre pattes, sa bite trouvant le chemin de ma chatte trempée, brutal avec ses mains, doux avec ses coups de reins. Je suis sienne et il marque son territoire, prend entière possession de mon corps. De longs, lents et puissants coups de reins écartent mon intimité encore endormie, me faisant chanter de râles de plaisir matinal. J'adore sa façon de maintenir mes cuisses de ses mains pour me pénétrer le plus profondément possible, sentir un plaisir doux et bestial matinal. Il se retire après de longues minutes, je me retourne, il me présente sa queue trempé de mouille, c'est l'heure de mon café. Bouche grande ouverte pour nettoyer mon excitation.

Quand ma bouche s'engouffre sur son sexe, il me gratifie à ce moment :

  • Bonjour Soumise.

Je suis bien élevée, je ne parle pas la bouche pleine. Je suce, lèche chaque once de cyprine. Sucer la bite de Maître après m'avoir pénétrée était un plaisir de soumission que je ne me lassais pas. Faire danser ma langue sur le gland de Maître était un vrai plaisir. Puis je me relève après plusieurs minutes à me délecter de la virilité de mon Maître et de l'embrasser. Notre journée pouvait commencer.

Une routine journalière qui faisait un bien fou et qui me rendait toujours aussi dingue. J'espère, durera des années. Tout comme notre relation. Pour le moment, je ne vois aucune ombre à l'horizon ni dans mon esprit ni dans celui de Maître.

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