Crow Delgado, 40 ans...
La voiture se gara devant l’un de mes restaurants. Sans un mot, je vérouillai les portières avant de me tourner vers Horia.
— Tu fais quoi ? demanda soudain Solo.
— Donne moi ta culotte. dis-je soudainement à Horia.
— Pardon ? dit-elle surprise.
— Tu m’as compris. dis-je.
Elle déglutit et croisa mon regard avant de bouger pour la retirer. Elle la déposa dans ma main et je souris.
— Allons dîner maintenant. dis-je en déverrouillant les portières.
Les joues écarlates, Horia était complètement décontenancée. Solo rigola en me voyant ranger la culotte en dentelle de ma petite fée, dans la poche de ma veste. Elle descendit de la voiture et vivement je passai mon bras autour de sa taille avant de voir Solo lui prendre la main. Mal à l’aise, Horia évita soigneusement les regards des gens autour de nous. On entra dans le restaurant et rapidement l’hôtesse me reconnut et papillona du regard avant de lorgner Horia.
— Bonsoir Monsieur Delgado.
— Bonsoir. Nous sommes attendus. dis-je.
— En effet monsieur, vos invités sont déjà présents. Bonne soirée. dit-elle.
Avec Solo, on entraîna Horia dans le restaurant, une musique douce se faisait entendre malgré les conversations des clients. Je nous dirigeai vers la grande table où deux couples et deux hommes qui espéraient obtenir un investissement de la part de Solo.
— Monsieur Kane, Monsieur Delgado. Quel plaisir de vous revoir. dit la femme d’un des investisseur tout en me lorgnant.
— Bonsoir Charmaine. dis-je. Mesdames, messieurs, laissez moi vous présenter Horia.
— Enchanté de vous rencontrer. dit le mari de Charmaine.
— Horia ? Horia Winters ? dit soudainement une voix derrière nous.
Solo et moi on se tourna, quand soudain je sentis Horia se tendre. Elle déglutit et afficha un sourire sur son visage. Face à nous se trouvait la maîtresse de Stan Winters
— Bonsoir Candy.
— Je n’y crois pas, que fais-tu là ? Je te croyais mariée à Stan Winters ?
— C’est terminé. dit Horia.
— Je suis désolée de l’apprendre. Je vois que tu es bien retombée sur tes pattes. Je te laisse, tu sembles occupée. dit-elle en nous regardant tour à tour avec Solo.
— Si seulement tu pouvais être sincère. répondit Horia.
— Pardon ? dit-elle interloquée.
— Je suis au courant pour toi et Stan. balança Horia.
— Je ne vois pas de quoi tu parles. dit-elle en feignant l’innocence.
— Stan et moi étions seulement mariés sur le papier, le fait qu’il te saute ne m’a jamais dérangé contrairement à ce que tu pouvais penser. Mais sache que ton amant doit de l’argent à des hommes peu recommandables et qu’il est fauché. Stan n’a pas d’argent, sa fortune s'est effondré comme neige au soleil et le reste est dans mon nom, ce con n’a pas pu attendre que je sois majeur pour détourner de l’argent. Maintenant il est dans la merde alors si j’étais toi, je me ferai discrète. On pourrait venir te réclamer sa dette.
La maîtresse de Stan Winters regarda autour d’elle et réalisa que beaucoup de gens avaient assisté à la scène. Elle recula honteuse et s’éloigna avant de quitter le restaurant. Horia croisa mon regard et déglutit. Je vis dans son regard, la haine et la rage qui l’animaient. Elle présenta des excuses aux gens autour de la table avant de s’asseoir sur la chaise que je lui tirai. Solo s’installa à sa droite et moi à sa gauche. Charmaine me lorgna alors que je l’ignorai. Un serveur arriva et tendit un menu mais j’interceptai la carte d’Horia et demandai au serveur un blanc de poulet et des haricots verts à la crème aux champignons et une eau pétillante.
— Depuis quand es-tu si prévoyant avec une femme ? demanda Charmaine.
— Horia doit suivre un régime strict. Je prends soin de ce qui m’appartient. dis-je en posant ma main sur sa cuisse nue.
Horia sursauta et cacha son malaise derrière son verre d’eau. Je ne fus pas seul à jouer avec Horia. Solo qui menait ses conversations ne cessait de caresser la peau nue d’ Horia. Durant tout le dîner, elle resta silencieuse.
Il était plus de minuit quand on quitta le restaurant et une fois en voiture, Horia retira ses chaussures en soupirant. Elle se massa les pieds et gémit. Solo souffla et claqua la portière.
— Tu comptes investir ? demandai-je.
— Je vais regarder à nouveau et …
— Vous perdrez de l’argent, le capital risque est trop élevé pour les bénéfices que Faye Communicating Industrie génère. Il y a deux ans le fisc enquêtait sur le gonflements des bénéfices, ils ont été blanchis par leur armada d’avocats mais surtout parce que MIC a injecté vingt pourcent de leur capital pour redresser la société. MIC où Macnamara industrie consulting soit mon oncle lui même. Cette société a servi pour laver de l’argent sale.
Solo et moi, on se regarda étonné par ce qu’ Horia venait de nous déballer. Elle était vraiment pleine de surprises.
— Comment tu sais tout ça ?
— J’ai été élevé par mon oncle, j’ai grandi avec des dîners d’affaires, des hommes capables de se mettre à genoux devant mon oncle, je suis au courant pour ses affaires illégales, blanchie dans ses sociétés offshores où des sociétés en faillites. Puis j’ai épousé un homme d’affaires et un arnaqueur. Je sais que je renvoie l’image d’une fille simple d’esprit qui s’est faite bernée par son oncle, mais je connais le monde des affaires et FCI est une arnaque. Maintenant si vous voulez perdre du fric, moi je m’en tape mais vous allez en avoir des gens à tuer et des femmes à humilier et à violer pour obtenir réparation. dit-elle.
— Crow diligente une enquête sur FCI et MIC. dit Solo en colère.
— Je m’y mets dès demain matin. dis-je avant de poser ma main sur la cuisse nue d’ Horia.
— Quand on rentre à la maison, une petite discussion s’impose. dit Solo, je ne suis pas d’humeur à te punir pour ton insolence mais j’y pense fortement. Garde tes remarques pour toi à l'avenir !
— Ce ne sont pas des remarques mais une vérité. dit-elle. Elle peut ne pas te plaire mais elle est là ! répondit Horia avec assurance.
Solo l’attrapa par la gorge et plaqua sa bouche sur la sienne. Lui arrachant un baiser sauvage et passionné. Ma main sur la cuisse d’ Horia je remontai lentement vers son intimité luisante. Elle serra les cuisses mais je l’embrassai dans le cou et la mordis violemment avant de trouver son bourgeon. Je fis pression dessus alors que Solo saisissait son sein dans sa main. Je l’embrassai à mon tour après lui avoir mis mon doigt couvert de sa mouille dans la bouche. Horia pantelante, ne put retenir son orgasme. Elle gémit contre ma bouche et essaya en vain d’y échapper. En larmes, elle se recroquevilla sur elle même et tenta de se cacher dans sa robe. Une robe magnifique qui était en lambeau.
Durant le reste du trajet, je dus répondre au téléphone pour gérer des petits problèmes. Solo lui travaillait sur son téléphone alors qu’ Horia dormait sa tête sur ma jambe. La voiture se gara devant la maison et délicatement je réveillai Horia avant de la porter jusqu’à la maison. Je la posai sur le canapé et me rendis au bar pour me servir une vodka. Solo, lui, se rendit dans son bureau et quand il revint il tenait dans ses mains deux boîtes qu’il posa sur la table face à Horia. Puis il posa un contrat avant de prendre le verre que je lui tendis.
— Tu peux acheter ta liberté. dit Solo.
— Comment ? demanda vivement celle-ci.
— Dans trois mois tu seras majeur.
— Je sais. dit-elle.
— Tu as trois mois soit quatre-vingt-douze jours pour remplir ses boîtes de quatre-vingt-douze galets et exactement le même nombre de plumes. Chaque jour selon ton comportement à mon égard ou celui de Crow tu pourras obtenir des plumes et avec moi, des galets. Tant que ses boîtes ne sont pas pleines, tu dois respecter ses règles, celles que nous avons mises en place. Bien évidemment tu peux négocier mais cela te coûtera des plumes et des galets. Quand tu auras tous tes galets et toutes tes plumes alors tu seras libre de partir. Prend ses règles et ce contrat, lis les et demain tu nous donneras ta réponse.
— Et si je n’y arrive pas ?
— Tu ne seras libre que lorsque tu auras rempli tes deux boîtes. Vu ton tempérament de feu, je sens que ce jeu va durer un petit moment. dit Solo.
Horia nous regarda tour à tour et ramassa le contrat ainsi que les règles. Elle se leva et s’apprêtait à monter quand je l’interpellai.
— Ce soir tu dors dans ma chambre. dis-je. Monte, démaquille-toi et prépare toi à te coucher. Oh juste une chose, quand tu dormiras avec moi c’est entièrement nue. File petit papillon. ordonnai-je.
Elle gravit les escaliers et je portai mon verre à ma bouche.
— Jamais elle ne remplira ses boîtes. dis-je.
— Elle peut toujours l’espérer. assura Solo. Passe une bonne nuit.
— Rien ne t’empêche de venir. dis-je.
— Je te la laisse pour ce soir, tu as besoin de te défouler après ton dîner face à ton ex. dit-il.
— A demain. Et Charmaine est tout ce que tu veux sauf une ex. Je dirai une erreur monumentale.
— A demain. dit-il.
— Solo ?
— Hum…
— Astucieux, je sais que tu veux pas qu’elle parte et pour être honnête moi non plus.
— On en discute plus tard. dit-il en soupirant.
Je laissai Solo à ses réflexions et monta à l’étage. Quand j’arrivai dans la chambre, Horia se lavait les dents et sa robe déchirée et était par terre en tas dans un coin de la salle de bain. Ses longs cheveux étaient lâchés. J’entrai dans la salle de bain et me posai dans son dos. Elle me regarda à travers le miroir et se rinça la bouche avant de se tourner pour me faire face.
— Au lit. dis-je.
— Tu dors de quel côté ? demanda-t-elle.
— Peu m’importe. dis-je avant de la voir se diriger lentement vers le lit.
Dos à moi, elle grimpa dans le lit et se glissa sous les draps. Je me rendis sous la douche et j’en profitai longuement alors qu’ Horia lisait les règles et le contrat que Solo et moi lui avions soumis. Quand je sortis de la douche, elle était allongée sous les draps. Nu, je m’allongeai dans son dos et sans ménagement, je l’attirai contre moi. Elle se tendit dans mes bras. Je caresser sa peau douce et elle serra rapidement les cuisses et ramena ses bras devant sa poitrine. Mais sans grande réel difficulté, je saisis son sein tout en mordant son épaule nue.
Après avoir caressé son sein et joué avec son mamelon que je martyrisai entre mes doigts habiles, j’enroulai mes doigts autour de sa gorge avant de l’inciter à me faire face.
— Embrasse moi. demandai-je froidement contre sa bouche.
Horia refusa d’obéir comme à son habitude et je serrai mes doigts autour de son cou jusqu’à ce qu’elle obtempère. Elle posa sa bouche sur la mienne, sans m’embrasser réellement. Je serrai un peu plus et je l’obligeai alors à répondre à ma demande. Satisfait, je caressai sa joue avant de reprendre mes caresses. Ses larmes qui s’étaient taries revinrent alors et inondèrent ses joues. Je virai le drap et Horia posa son regard embué de larmes sur moi. Elle remarqua alors que j’étais entièrement nu et en érection. Je frottai mon érection contre son clitoris et elle serra les poings pour éviter de me montrer que je pouvais avoir beaucoup d'effet sur son corps. Lentement, je guidai ma queue en elle et je senti le plaisir inonder mon visage alors que ma queue la pénétrait et son sexe s’étirait délicieusement. Elle serra les dents, alors que j’allais et venais en elle en prenant sur moi et surtout parce que chacun de mes assauts faisaient illuminer son regard de haine et de plaisir. Quand brutalement, sans prévenir je m’enfonçai en elle jusqu’à la garde. Horia ne put retenir son cri et s’empêcher de resserrer les jambes autour de moi alors que je réitèrais mes coups de reins brutaux. Son ventre se contracta douloureusement et je vis la douleur et le plaisir se mélanger dans son regard, ce qui lui donna alors la nausée. Une violente nausée de dégoût contre moi mais surtout contre elle-même. Sa première carapace venait de se fêler, elle refuserait d’admettre qu’elle éprouvait un certain plaisir à la contrainte. Je glissai une main entre nos deux corps et vint faire pression sur son clitoris ce qui provoqua alors sa chute. Elle ne put retenir son cri et empêcher son corps de trembler. Je continuai mes assauts de plus en plus brutaux, et je la labouraient sans vergogne. Son premier orgasme laissa place à un second orgasme encore plus puissant que le premier. Elle convulsa autour de ma queue et se cambra sous mon corps en tirant fortement sur le drap qui se déchira sous la pression. Je lui assainai un dernier coup de rein avant de m’écrouler, l’écrasant littéralement de tout mon corps. Je sentis ma queue palpiter en elle et un jet puissant et chaud la remplir. Quand je me retirai, je le sentis couler le long de son sexe endolori et hypersensible. Je roulai sur le côté à bout de souffle, Horia en profita alors pour se ruer dans la salle de bain. Elle tomba à genoux devant la cuvette et se vida les tripes. Je la rejoignis mais elle me repoussa, les larmes aux yeux et tremblante de froid. Quand elle revint dans le lit, elle se tendit en sentant mon bras s’enrouler autour de son ventre. Je l’attirai brutalement contre mon torse brûlant. Mon nez dans son cou, je semai des baisers sur sa peau nue et en particulier sur le tatouage qui ornait à présent son épaule. Elle gardai les yeux clos, et peu à peu sa respiration devint calme et apaisée. Epuisée, elle cessa de lutter et s’endormit.
Le lendemain matin, je me réveillai avec le corps chaud d’Horia contre moi et mon érection du matin. Dans la nuit, elle avait hurlé et fait des cauchemars. Solo l’avait entendu et on l’avait retrouvé recroquevillé dans la salle de bain, les bras sur la tête et tremblante de la tête aux pieds. Bien que je fus un monstre, je savais que ses cauchemars n’étaient pas liés à nous. Elle se réveilla en douceur avant de se mettre à avoir des hauts de coeur violents. Elle eut à peine le temps de sortir du lit qu’elle se mit à vomir. Je saisis ses cheveux et la soutins. Au même moment, Solo passa la porte. Il fronça les sourcils et s’approcha.
— Horia…
— C’est assez humiliant, j’ai besoin de temps, ça va passer. dit-elle en se rendant dans la salle de bain.
Assise à côté des toilettes, elle avait les yeux clos et faisait un exercice de respiration.
— Tu peux nous expliquer. demandai-je.
— Ça m'arrive souvent, c’est violent mais ça fait partie du jeu. J’ai des nausées, parfois je suis tranquille quelques jours et parfois, je ne garde rien parce que mon corps n’en veut tout simplement pas.
— Je vais demander à Gill de l’ausculter. dis-je.
— Oui, dit lui de venir ici. dit Solo. Repose toi, George t’apportera ton déjeuner. Crow et moi devons sortir pour la journée, tu n’as aucune chance de partir d’ici. Emilio te surveillera, tu as à ta disposition la télévision, la bibliothèque et le jardin. George se tiendra à ta disposition si tu as le moindre besoin. Des vêtements ont été livré dans le dressing de ma chambre, tu peux t’habiller, je n’ai pas pour habitude d’exhiber une femme qui m’appartient à la vue des mes hommes. On sera ce soir et on discutera de la proposition que nous t’avons proposé hier soir. Si Emilio me dit que tu lui as causé des ennuis, il n’y aura plus de contrat, plus aucune possibilité pour toi de nous fuir et ton séjour deviendra un enfer. J’ai été clair ?
— Oui. dit-elle avant de se ruer au dessus de la cuvette pour vomir.
Quand les nausées de d’Horia se calmèrent, elle s’allongea sur le lit et ferma les yeux. Avec Solo, on quitta la maison pour aller travailler au bureau en ville.
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