Silence
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La nuit. L’été.
Il n’y a que mon souffle qui s’évanouit dans l’air sombre.
Le lampadaire vient découper un rectangle de lumière orangée contre la membrane fragile de la vitre. Les ombres des branches du figuier, suaves, s’étirent au plafond.
La lumière douce vient traverser mes cils, faisant naître une multitude de petits faisceaux dans ma rétine. Ils s’étendent, comme des filaments qui fuseraient dans le noir en recherche d’infini. Une quête vaine dès que j’ouvre davantage mes paupières.
Car tout disparaît.
-@lenaB
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