Ascotiel
Jamais, je n'aurais imaginé une telle chose dans mes possibilités, mais le véritable amour, j'ai trouvé, le genou j'ai ployé. Mon âme dorée, tu as exalté.
Un sanctuaire, tu m'as offert.
La final fantaisi* du cheval ailé dont tu me feras toujours profiter, comme l'armure du Sagittaire sacrifié, oméga que j'ai été sur ce canevas perdu, alpha que je suis devenu quand tu as vu à travers ma persona.
Tu m'as libéré comme Arsene a libéré Ren.
Voleuse fantôme, tu as cambriolé mon cœur, rendu meilleure.
Depuis, chaque jour, j'ai une raison de lutter pour exister.
Exister pour te protéger.
Exister pour être à tes côtés.
Exister pour te combler.
Mon armure enfilée, mon cosmos enflammé, tous mes sens éveillés.
Électrisant, ce que je ressens, transcendant le firmament.
Je serais là en tout temps, si le danger t'attend, que tu as besoin de moi, retourne-toi.
Mo Daijobu, nazete? Watashi Ga Kita
Il ne sera plus là pour très longtemps, tu me rends tout-puissant, il est trop lent.
Detroit Lightning Thunderbolt !
L'aiguille n'a pas bougé sur le cadran.
Anabolisant à 200%, cet amour me rend fort et fier, Escanor, volonté de fer.
Toutes les autres sont devenu tertiaires.
Je suis à toi, plus ultra.
Elle n'existe pas celle qui te détrônera.
Je te fais don sans condition de mon présent.
Maintenant, comme demain, pour longtemps.
Ton charme, tellement captivant, attendrissant, ce que tu dégages dépasse l'entendement.
Ses yeux brillants à nos balbutiements.
Se regarder, se frôler, complètement électrisés.
Ne pouvant plus ignorer nos âmes s'appeler, nous avons prononcé la formule sacrée.
Tamashī no Kyōmei !
Encrier débordant de fluidité, pour écrire nos rêves d'éternité.
Calligraphiant, hors du temps, nous étions plume et papier, attraction destinée.
L'aube de ma mémoire ne sera jamais suivie du crépuscule de l'amnésie.
Tu m'as rendu la vie, jamais ça ne s'oublie.
Prédestination, n'est autre que l'ascension de notre relation jusqu'à l'union à l'unisson.
Prêt pour l'abnégation, vœux de consécration, tu étais l'objet de ma dévotion, la déesse qui avait mon adoration.
Constellation du Sagittaire et du lion dans ma vision.
Le coup de foudre, a frappé, en duo.
Je te protégerais comme les frères Aio.
Des défauts ?
Ouais tu en avais un paquet comme moi, en fait, il serait faux de le nier.
Je les ai acceptés.
C'est ça, que veut dire aimer.
Ils faisaient partie de ta personnalité, personne n'est parfait, il faut savoir l'accepter.
Ce monde est loin d'en être exempté alors pourquoi devrions-nous culpabiliser ?
La volonté de te protéger et de t'éviter tous les dangers m'a toujours animé, tout comme ce feu sacré depuis que je t'ai rencontré.
Tu étais ma plus grande fierté, ma raison de persister dans ce monde enténébré, que j'aurais depuis longtemps quitté sans ta piété.
Mais la déchéance s'est présenté avec elle, un nouveau fiancé, on s'est déchiré, on a joué l'un contre l'autre et tu as trouvé un autre avec qui t'amuser, en prétendent que c'était que de l'amitié.
Tu ne t'es pas foulé, tu as pris le premier looser qui s'est présenté avec qui tu as déjà batifolé, j'étais le premier, je deviens le dernier, un peu plus de temps écoulé pour ne plus exister.
Le temps m'a rattrapé, exigé de payer pour l'avoir arnaqué, le sable a fini de s'écouler.
Je retourne au vaurien que j'ai été avant de la rencontrer, mon armure brisée, plus aucune célérité.
Ce différend me fait cracher du sang, je ne pourrais plus me transformer, je n'ai plus aucune volonté de continuer.
Fini les merveilles, Highway to hell, pied au plancher assez d'essayer.
Elle est devenue mon passé, je dois l'accepter, aimer ne voulait plus rien dire, jusqu'à ignorer, oublier ce qu'on a vraiment partagé durant toutes ces années.
À présent, nous n'aurons plus jamais de futur.
Mon étoile du matin, n'existe plus en rien.
Il s'est mis à pleuvoir, je ne verrais plus mon étoile du soir.
Après le coup de foudre, il faut s'y résoudre, arrive le cauchemar, un vrai assommoir avec une masse d'abattoir.
Hors, d'état, je n'ai plus d'aura, un sort pire que la mort, je fais partie du décor, mais plus jamais je ne verrais l'aurore.
J'aurais du m'en aller quand elle m'a trouvé, suivre le plan initié, mais comme Prométhée, elle m'a apporté ce putain de feu sacré, elle m'a ravivé, ressuscité, sorti du charnier, je ne pouvais plus m'en aller.
Stop, arrête d'y penser, c'est terminé, elle m'a châtié, éteint ce brasier, plus jamais, je vais m'embraser avec le feu d'or apporté.
Plus jamais, je vais l'embrasser, ses lèvres hors de porter.
Trouver l'amour, c'est prendre le risque de le perdre, faire la connaissance de Deirdre.
Perdre, ce sentiment licite d'être aimé est pire qu'un Bad trip sous la pire substance illicite.
Cela va me mener, ma propre tombe à creuser.
Aimer avec passion, c'est défier la raison, donner les clés de sa destruction.
Un homme qui n'est plus rien à part détesté, qui n'a plus rien à partager, est un homme qui n'a plus rien à espérer.
Il est temps pour moi d'embarquer, dans cette barque qui date de l'antiquité.
Comme promis le timonier s'est tenu prêt a mon arrivée.
J'ai l'ai payé ainsi que tout ce que j'ai infligé.
Merci à tous ceux qui m'ont supporté, porter, encourager, quand le besoin a été.
Que vos vies soient couronnées de prospérité.
* Oui, Final Fantasy est écrit délibérément comme ça, en référence à un souvenir.
Un souvenir précieux qui a tout déclenché.
Je vais au bûcher avec des queues de phénix et je reviens.
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