Redorer son image

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Mes derniers mois de grossesse furent autant difficile avec d’autres baisses de tensions. Par sécurité, on m’a hospitaliser dès le sixième mois. Mon mal de tête couplé à des colères, donnait du fils à retordre autant à mes proches qu’aux soignants.

Il continue de vouloir que j’aille l’éloigner par son rituel…Et moi, je ferme mes pensées, me concentrant sur mon enfant. C’est n’est qu’est qu’à la fin du huitième mois, qu’il m’annonce pendant mon accouchement :

« Il semble que tu refuses de te battre. Tu comprends que tout cela est mon jeu favori. Engendrée la panique, tester tes réactions. La seule chose de vrai, c’est que les morts seront toujours dans tes yeux. Je m’ennuie sous terre, je suis encore dans mon squelette, quelque part. Tu as pourtant la vrai clé pour me de réduire en cendre »

« Pour me réduire en cendre » « Sous terre, en squelette ».

Mais oui ! Son rituel à la con, je peux, je dois le faire ! À ma manière ! Récupérer son squelette pour l’incinérer puis brûler ces cendres dans la grotte.

« Je suis là pour le réduire, celui qui m’a fait moi. Il vous a montré une image horrible de ma personne. Tu es libre de me chercher, libre de prier, libre d’être en paix ».

Une douce voix, différente dont je sais que j’ai prié dans ces instants pour savoir si je rêve encore ou pas. Mais non, tout me revient. Ces rencontrent dans la grotte puis pendant les rares séances avec ma grand-mère. Le vieux singe serpent est sage, peu causant et il a disparu.

— C’est une fille ma chérie. Une fille. Qu’est-ce que j’aime notre petite famille, Elias sera très heureux d’être un grand frère.

— Le vrai Zok m’a parlé, on va réduire les os d’Ambrosio pour les brûler dans le temple. Oui, la grotte, je dois l’a nommé comme ça. Je t’assure que je te dis la vérité, tout est plus, libérateur. Bien que j’ai du travail, je sais, reconnaître le vrai. Je l’avais déjà entendu.

— Tes larmes en disent long ma chérie. Alors, Esperanza ou Suri ?

— Esperanza.

On regarde notre petite et je respire son odeur. Puis, il s’en va travailler pendant qu’elle part pour des examens. Dans la soirée, je verrais défiler mon grand, ma mère et ma sœur. Le matin, c’est Eva qui est de passage :

— J’ai eu tout des dernières nouvelles ma crevette.

— Tes conclusions ?

— Hâte de fêter ta crevette au Zokium. Comment tu vas sinon ?

— Je suis au Paradis. J’en suis persuadé, que le brûler me fera du bien. Et je vais réhabiliter le vrai Zok.

— Tu en est sûr ?

— Il était mort. Et puis, quand je lui parles, il ne sait pas grand-chose de tout ce qu’il s’est passé. En fait, sa voix est nuageuse, difficile à te décrire. Il m’a dit qu’il était malmené, mal considérer. Qu’il a une vrai connexion avec tout les femmes et rarement les hommes. Son rôle se base sur les vrais origines. Les Zokias ont perdus leurs valeurs, leurs temples. Toutes les premiers archives ont disparues, celles plus récentes, inventés. Il pense que les premiers écrits sont dans le secteur de la grotte. Remontant au-delà du moyen-âge. Je me dois de les chercher, je me dois si besoin, de tout réécrire au propre.

— Ok, ok. Je te crois ma belle. On en revient à la base, du surnaturelle.

— Tu m’as toujours cru parce que tu avais vu ma grand-mère faire.

— Oui et puis, venant d’une qui se fie à l’astrologie au quotidien, ça serait bizarre que je te montre du doigt comme une folle.

— Ouai. Bon, tu la trouves comment ma petite princesse Esperanza ?

— Elle te ressemble. Si, je te l’assure ! Elias c’était et c’est plus son père.

— Si tu le penses, tout le monde est du même avis. J’ai envie de sushi et d’alcool.

— Oui pour le deuxième enfin pour moi !

On rit et je me tourne pour caresser le crâne de ma puce. Eva m’imite pensive :

— Des nouvelles sur la recherche du prototype ?

— Je pense aider à le financer par d’autres concerts avec Roberto. Reprendre nos groupes. Tu veux être de la partie ?

— Avec plaisir ! Du coup, je crois toujours que le ministre est déçue de pas te rencontrer.

— Le pauvre, non je blague un peu. Ça me fais penser, que je devrais reproposer un entretien et voir pour un financement. Bien que j’ai partagé gratuitement les documents et que je me suis engagée avec mon cardiologue à transmettre mon évolution avec mes données.

— Tu es notre héroïne nationale ma belle. Une chanteuse hors-pair, une survivante de huit années de traumas, une mère d’exception et une femme ambitieuse. Ce troisième cœur doit avoir un nom. Comme tu le sais, les deux premiers testeurs en sont morts, en se tuant dans des accidents de la route, à deux mois d’intervalles. Tu es donc notre dernier espoir aussi mondial.

— Merci de tout ces beaux compliments. Merci de me remettre la pression Eva. Un nom qui ne serait pas un nom de code ? Hum, pourquoi pas simplement, le MartRam ?

— Je valide, faut voir avec les chercheurs et le cardiologue.

— Ma petite se réveille, tu veux me voir allaiter ?

— Je vais te laisser ton espace. Je suis d’ailleurs pas avance pour mon entretien.

— Après tant de jours de chômages, tu as enfin du boulot ? Où ça ?

— Vendeuse dans une boutique de lingerie.

— Ok, bonne chance alors ! Tu testes vraiment tout toi ! Faut que je penses à bosser moi aussi mais d’abord, je m’occupe de toi ma puce, oui maman est là et ça c’est Eva.

Elle est comme son frère, très curieuse. Et calme aussi. Eva s’en va et je profite du calme. Ma bulle de bonheur qui grandit quand mes hommes sont là.

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