C'était une ombre
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Son chemin d’espoir n’est plus,
Il s’est effacé sous des larmes glacées,
Les Saules pleurent un devenir qui n’est plus,
L’ombre, gardienne, s’est évaporée.
Un chemin que tous avaient emprunté,
Effaçant les chevreuils et lièvres égarés,
Car aucun n’avait vu cette beauté,
Le vivant, ce hêtre qui avait trôné.
Les houppes ne ploieront plus,
Résignés à voir ce monde dévasté,
Les beaux Lièvres ne courront plus,
Plieront leurs oreilles acceptant l’inné.
Qu’as-tu fait de notre monde, mon enfant ?
N’as-tu point vu ce bel arbre, mon enfant ?
N’as-tu pas entendu ce chant mon enfant ?
Cette vie, devant toi qui s’offre à toi, mon enfant ?
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