Cauchemars et Succube

2 minutes de lecture

Mon pire cauchemar remonte à mon enfance.
Ce genre de rêve qui me marque et me hante
Celui qui me réveille en pleurs, envahis de douleurs
Et qui te fait prendre conscience de ta terreur.

Je me réveille dans une immense salle.
Carré, lisse, sans portes, sans dédalle
La lumière est inconnue pour mes yeux.
L'obscurité me rendra fou sous peu.

Au centre de cette chambre
Se trouve un cube noir d'ébène.
Immobile, il attend que je vienne.
Mon corps cède sans résistance.

Mon esprit se bat et refuse de bouger.
Mon âme se déchire en deux.
Par les dieux !
Qu'elle est cette douleur que je sens me transpercer

Je la compare encore à cette lame.
Déchirant mon âme de part en part
Me rappelant que je suis un animal
Et que mon âme est une base virale

Je me retrouve finalement aspiré près du cube.
Mes mains refusent d'y toucher, mais la noirceur se renforce.
La présence près de moi se mue en succube.
D'une facilité déconcertante, elle me plonge la tête sans remords.
Je me débats encore et encore à tort.

La tête prise au piège dans le cube sans pouvoir en sortir
Je sens que mon corps rétrécit jusqu'à rentrer entièrement.
Dans cet endroit de douleur, je commence à rire.
Pas de joie, mais de folie et sa dure un moment

Puis je sens une piqûre sur mon avant-bras
Au début, c'est doux et régulier.
Puis ça se transforme aussi vite que le rythme de mon cœur paniquer
Les aiguilles se répandent de bas en haut et de haut en bas.

À ce moment, je n'ai plus de repères.
Je suis juste une masse perdu en enfer.
Les pointes ne s'enfoncent toujours pas.
Elles attendent que je sois à point pour ça.

Au moment où je suis au paroxysme de la folie
Ma chair est déchirée sur toute sa surface.
Je n'ai plus de peau, la première couche mon étai pris.
Je hurle de douleur, je sais que je suis dans une impasse.

Je sens le sang couler sur mon corps.
Mon être me fait comprendre son désaccord.
Secouer de spasme et de folie
Je n'arrive plus à suivre ce qui s'ensuit.

Les aiguilles recommencent leurs travails.
J'épargnerais à tout le monde les détails.
Je perds la notion du temps et de l'espace.
Jusqu'à ce que je ne sois plus qu'une simple carcasse.

Mon corps est brisé, je ne sens plus rien.
Je me sens propulser en dehors de cette torture.
Au passage, je récupère toutes mes coutures.
Je reviens au centre de la pièce, et je n'ai rien.

Pas une cicatrice pas une éraflure
La matrice m'a fait pourtant vivre la pire des tortures.
Mais ce n'est pas la fin, car il y a encore le cube.
Et près de lui ce tien le succube

Elle prend alors l'apparence de ceux qui m'on fais peur étant un bambin.
Capitaine crochet, Cruella sans oublier les deux Siamois dans les aristochats.
Je recommence à pleurer, je connais la suite, pas besoin d'être devin.
Elle me renvoie alors dans le cube, car t'elle est mon destin.

Je me réveille en pleurs, terrorisé.
Sans savoir combien de temps ça à durer
Mais croyais moi ce cauchemar vaut bien
Tous les films d'horreur réunis en un.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Andrew ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0