Je courais. Je montais les marches de la tour radio. Je ne me souviens plus, mais je crois que je riais à gorge déployée, comme une folle. Je m'amusais. C'était amusant. J'étais suivie. Ils étaient armés. Moi aussi, mais pas avec les mêmes armes. Une autre chose était drôle, je courais grâce à la prothèse de ma jambe, et ils n'arrivaient pas à me rattraper. J'étais arrivée en haut, sur le toit, et un premier type est arrivé. Je me tordais dans tous les sens. C'était si drôle. Il était essoufflé. Il me braquait. J'ai lancé une grenade de peinture rouge, il s'est couché au sol et elle a explosé dans son dos. J'entendais par la porte du toit qu'un de ses collègues hurlait son nom. C'était drôle, si drôle ! Et ils étaient arrivés tous face à moi, tendus, prêts à me tirer dessus. Et je tremblais de joie et de rire. Je leur présentais alors mon fusil, et au même moment je leur tirai une cartouche de peinture. L'un d'entre eux, paniqué, a tiré au hasard avec son arme. Quel idiot ! Quel Idiot ! Et je leur repassais dessus et je redescendais. C'était fun ! Fun ! Fun ! c'est alors qu'un type juste derrière la porte tenta de m'abattre. Alors que je descendais, il m'a tiré dans l'épaule. J'étais tombée dans les escaliers. Ça faisait mal. C'était idiot ! Il ne m'a pas vraiment eue ! Je vis très vite que ma prothèse s'était détachée. c'était amusant ! Ils arriveront peut-être à m'attraper finalement ! C'était drôle ! Et je me relevais. Et le type tira un second coup. Il m'a raté ! Raté ! Je me moquais de lui. Et je descendais deux étages, et me cachais dans une petite salle pleine de caisses. Il était entré aussi. C'était si amusant ! Il ne me trouvait pas. Si Hilarant ! Il m'était passé devant ! Il ne m'a pas vue ! Si drôle ! Puis il est parti en disant que je n'étais pas si intéressante que ça, que je n'étais qu'une gamine. De quel droit osait-il ! Je ne suis pas qu'une gamine ! Je suis dangereuse ! Je suis la méchante de l'histoire ! Je m'étais levée, résolue à le lui faire comprendre ! Je vais lui montrer ! Lui montrer ! Je m'étais approchée de la porte. J'allais l'ouvrir quand des mains mon agrippée. Je crois avoir pris un coup de crosse. Hé ? Pourquoi tout est lumineux ? Pourquoi mon masque tombe ? Mon masque ! Vite je dois reprendre mon masque ! Ha... il est dans les bras. Je vais le remettre. Hé rendez-le moi ! tout est trop lumineux ! J'ai peur ! Rendez-le moi ! Laissez mes bras tranquilles ! je dois récupérer mon masque des mains de ce type ! Que se passe-t-il ? Pourquoi les gens m'allongent au sol ? Pourquoi est-ce que ces types me fouillent ? Pourquoi est-ce que qu'ils me font mal ? Je suis Némésis ! Vous devez me craindre et avoir peur de moi ! Pas me voler mon masque et me faire mal ! Je suis paralysée de peur, d'angoisse et d'incompréhension. Je ne sais plus où je suis ! Laissez-moi ! je ne veux pas que l'on voie mon visage ! Est-ce que mon visage est si horrible qu'il vous amuse ? Pourquoi parlez-vous aussi près ? Où m'emmenez-vous ? Je ne veux pas monter dans ce camion bleu ! Pas encore ! Rien n'a jamais était résolu avec eux ! Ils ne comprennent rien ! Ils font peur ! Ils crient fort ! Ils ne veulent pas comprendre ! Que fait ce type ? Pourquoi met-il sa main devant mes yeux ? Sa main est un masque ? Ha. Haha ! HAHAHA! Un masque ! j'ai un masque ! c'est si drôle ! personne ne peut voir mon visage à travers un masque ! Tout le monde a peur des masques ! Je suis Némésis ! Et vous devez me craindre ! Ha ! Non, rend-moi mon masque ! tous ces gens ont des visages terrifiants ! Pourquoi rient-ils ? Je ne comprends pas !