Quand soudain...
Lundi 1er Septembre. Paris, 7h44.
Antonin se lève d'un bond: il est en retard pour son travail. Pour son premier jour de travail pour être plus précis. Il se rend dans sa cuisine, attrape une bouteille de lait et engloutit tout son contenu. Puis, il s'habille et sort de son appartement, dévale les escaliers et cours au métro.
"Mesdames et messieurs. Veuillez nous excuser, mais la ligne 5 est en cours d'arrêt pour colis suspect sur la voie. Nous estimons que la ligne sera de nouveau praticable dans huit heures. Veillez nous excuser, la RATP".
"Et merde, je vais être en retard, moi !", pensa Antonin, "Bon allez, je vais essayer de prendre un taxi"
Il court à l'arrêt de taxis et remercie Dieu de présenter devant lui un taxi. Heureux, il entre et demande au chauffeur de l'emmener à son travail. Il peut enfin partir de son quartier et espérer arriver à l'heure dans son travail. Mais il avait parlé trop vite. Les embouteillages. Et oui, ce moment où vous réalisez que vous pouvez peut-être arriver à l'heure, mais que finalement non, et bien c'est ce que ressent actuellement Antonin.
Cela faisait maintenant, trente-cinq minutes qu'Antonin était coincé dans ces foutus embouteillages, lorsqu'une main vernie de rouge actionna la portière, entra dans le véhicule et tua d'une balle le conducteur. Ouais rien que ça. Pas très polie, cette jeune fille !
Antonin se recroquevilla de l'autre côté tremblant de peur. L'inconnue portait un ensemble noir et une cagoule et lui lança:
- Si tu ne veux pas qu'il t'arrive la même chose, suis moi gentiment. C'est compris ?
- Ouu-oui.
Elle lui remet une cagoule et ils sortent en courant. Vite. Trop vite car Antonin a un point de côté mais ne peut pas s'arrêter ou l'inconnue le tuera.
Au bout d'une centaine de mètres, elle s'arrête devant un porche doré et dont des yeux de chouette observent les passants. Ils entrent dans le bâtiment, mais dès lors, Antonin ressent une douleur à la tempe, mais avant de comprendre quoi que ce soit, il s'écroulent sur le carrelage glacé de ce lieu étrange et inconnu.
Il se réveille plus tard dans une chambre d'hôpital qui est plutôt petite et sobre. Ses draps incarnent la simplicité même, à l'exception d'un petit signe sur le bas de la couette. C'est une branche d'olivier. "Qu'est ce que cela signifie ? ", se demande Antonin.
Avant qu'il puisse faire quelque chose, la porte s'ouvre et laisse entrer un personnage. Il porte une grande cape et une capuche lui couvre la tête. Ce n'est que quand l'étranger l'enlève qu'Antonin ne peut plus utiliser le "il", mais le "elle". En effet, c'est une belle femme aux cheveux blonds ondulés et au yeux bleus typhon. Elle s'approche et lui dit:
- Je m'appelle Analita. Quel est ton nom ?
- Antonin. Et toi, qui es-tu ?
- Je suis une Consacrée.
- À qui ?
- La chouette et l'olivier ne te disent rien.
- Non.
La jeune fille soupire et ajoute :
- Je suis une Consacrée à la déesse Athéna.
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