Chapitre 2
Les salopards en question n'étaient pas difficile à trouver. Je savais leurs noms, et c'était des personnes assez célèbres. Alors sans plus de tergiversations, je suis allé les voir, j'ai un peu discuté avec eux. C'était drôle de voir leur tête effarée lorsqu'ils me voyaient toquer. Ils devaient croire que j'étais en prison ou en train de me faire torturer par les services secrets français.
Et donc, après avoir discuté avec eux, je les égorgeai, en leur sussurant combien ça me faisait plaisir de me venger. Je tuai aussi leur famille, pour faire bonne mesure. Le dernier complice était un peu moins trouillard. Au moment de dire la phrase fatale, il m'interrompit :
- Attends. Pourquoi vouloir te venger d'une chose que nous n'avons pas faite ?
Interloqué, je demandai :
- Vous n'avez pas troué mon parachute pour que je m'écrase par terre ou que l´armée me retrouve ?
- Je n'étais pas au courant, affirma l'homme.
Je réflechis un instant, l'arme toujours posée contre sa gorge. Puis je vis qu'une ou deux gouttes de sueur coulaient le long de son cou, et sus qu'il bluffait.
- Bien tenté, fis-je en lui tranchant la gorge.
Mon travail terminé, je retournai dans mon QG, où m'attendaient un million de dollars pour avoir tué mes commanditaires. Ce n'était pas demandé, mais j'appréciai le cadeau.
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