Regard de guerre

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J’aurai traîné sur cette terre austère,

Où chaque pas versait un peu de fiel,

Mon cœur, captif d’une lourde chaîne claire,

Cherchait l’azur et s’ensanglantait le ciel.

Au milieu des cris, du tumulte et du bruit,

J’ai cherché en vain la douce quiétude,

Tel l’albatros, loin de son infinie étendue,

Sur le pont du navire, triste, il se languit.

Mais voilà qu’un soir, d’une éclatante étoile,

Une lueur fendit mes nuits d’obscur voile,

Pensant toucher le bonheur, l’espoir en moi renaît.

Hélas ! Cet astre n’était qu’un mirage éphémère,

Et dans l’abîme, je sombrai, solitaire,

J’aurai cherché la lumière, dans les ténèbres, je disparais.

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