Je pars de la France, j’ai décidé de voyager et de découvrir un pays que je ne connaissais pas. J’ai juste emmené une valise blanche, où j’ai mis toutes mes provisions. J’appréhende l’avion, le départ est prévu dans trois heures, je suis déjà à l’aéroport, je n’ai prévenu personne de mon départ, trop peur de faire souffrir mon entourage et de leur réaction. Je regarde les destinations sur les tableaux d’affichages, beaucoup de monde à l’affût, des gens qui courent, les enfants hurlent, ce périple va être long. L’embarcation commence, l’hôtesse me demande mon passeport et regarde si tout est en règle :

— Bonjour, vous êtes bien Wendy Minner ?

— Bonjour, c’est exact ! Pourquoi ?

— Juste pour vérifier… Bonne installation et bon vol, madame !

— Merci.

Les gens me scrutent, je ne suis pas une criminelle, c’est juste la première fois que je monte dans un avion. Une passagère me regarde et me raconte déjà qu’elle a laissé son chat chez elle, qu’elle appréhende car elle a demandé à ses voisins de s’en occuper, etc.

Quelques temps après j’entends que tous les passagers sont présents, j’écoute l’hôtesse raconter les consignes de sécurité, l’avion va décoller. Je me sers au plus profond de mon siège et avale un chewing-gum pour éviter que mes oreilles sifflent (Je ne sais pas si ça fonctionne, je l’ai lu dans un magazine).

Voilà c’est partie pour une deux heures de vol : PARIS ORLY – MADRID.

Je regarde les nuages, je pense déjà à tous ce que je vais faire dans cette ville, j’enfile mes écouteurs pour un peu de tranquillité car la personne à mes côtés, me harcèle de questions et me mets de nombreux doutes concernant ce moyen de transport.

Nous atterrissons en douceur, je pose un pied au sol, récupère mon bagage. C’est partie pour l’aventure, je découvre cette grande ville, je suis arrivée très tôt pour profiter de mon premier jour.

Je rencontre des gens, je fais la visite des lieux, c’est immense et beau. Tout à un coup après un soleil de plombs, une pluie glaçante s’abat sur la métropole. Je cours me mettre à l’abri pendant que les autres qui boivent leur café rigolent de ma situation.

Je vois un hôtel, leur demande dans leur langue si je peux réserver plusieurs nuits. Ils acceptent, je réserve trois nuits, je verrai ensuite, si je reste ici ou si je pars vers un nouveau lieu. Je dépose mon sac et prend juste mon appareil photo et mon téléphone portable même si je n’ai plus d’appels de mes amis depuis que j’ai quitté la dernière année de mon BTS de métier de la mode : Vêtement.

Cela fait trois jours que je suis ici, j’ai repris mes bagages, je fais signe à un taxi et j’aperçois le Parc du Retiro, je m’installe sur un banc, je vois une grande pelouse verte, bien taillée. J’apprends que plus de 15 000 arbres y sont, waouh c’est impressionnant.

Je regarde à droite puis à gauche, puis à nouveau à droite, je rêve, elle est là. Il me voit, je me lève en oubliant ma valise près de l’endroit où j’étais assis.

— Wendy ?

— Adriano, c’est toi ?

— Oui, je… Tu m’as manqué !

— Toi aussi Adriano, je ne veux plus me séparer de toi !

— Moi non.

Quelques temps plus tard, je lui raconte mon périple mon aventure palpitante, mes études que j’ai abandonnées. Je ne lâche pas ses yeux du regard, ils brillent comme les miens. On a les mêmes goûts par chance, il est célibataire aussi.

Il me déclare sa flamme sur la Plaza de España. Je suis émue, c’est avec lui que je veux faire ma vie, je l’annonce à mes proches et à mes amis en France. Je les présenterais à mon prochain voyage en France, à moins qu’eux viennent. Je suis heureuse, ce que j’ai cherché, était si loin, je suis touchée de l’avoir trouver.

Si je ne s’aurais pas venue dans ce parc, j’aurais surement manqué mon ami d’enfance qui est devenu mon homme.