Anticorps
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Ça me dévore les entrailles.
Entrebâillant mon corps,
Je le regarde percer ma vielle ferraille
Comme un anticorps.
J’ai besoin de voir leurs visages,
Mon coeur, nuage d’orage
Guide ma main jusqu’à leur dernière image.
A côté d’eux,
J’emprunte leur joie pour aller mieux.
Le temps m’échappe,
Leurs présences me happent.
Par pudeur, on se câline du regard.
Nos « au revoir » sont une poignée de main,
Espérons que notre adieu soit un câlin
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