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, ' . ° . Racine Rongée , . * , ' . .
Nous veillons Branche Brisée. Notre vigile immobile nous camoufle des floches qui par myriades viennent s'encoller, mourir et nous nourrir.
Elles s'écendrent et s'embrasent sous le dur éclat astral qui nous avive.
Par ombre et par ajour, nous prospérons. Somme toute, c'est statiques que les nôtres florissent.
Je scrute le dédale d'épines dont nous avons réchappé ; des gouttes de sève maculent notre traversée. Sans nos chutes ni notre lente avancée pour rompre le silence létal, nous peinons désormais à suivre la marche du temps. Mais infaillibles, nous veillons la germination de notre compagnon.
Il me tarde de lui rappeler notre épopée. Il me tarde de læ bercer des récits de nos jeunesses. Il me tarde de læ conduire – reverdi ! – à tous ceux qui l'ont aimé.
Pour la première fois, iel n'éclora pas dans le nœud de notre foyer. Oh ! vivement sa surprise, son saisissement ! Vivement ton émoi, toi dont l'empressement me manque déjà.
Hâte-toi, Branche Brisée. Hâte-toi, que nous puissions bientôt rentrer.
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