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Le temps fond, défile, s'enfuit, et Branche Brisée point ne revit.

Iel fane. S'étiole dans les relents âcres du vent.

Cela n'a pas de sens.

Il me semble... Mais c'est impossible...

Mais peut-être ?

Non... Je n'y crois pas...

Mais tout de même...

Et si...?

` ’ , * Et si... . ; ~ , ’

Bourgeon Bruni hésite à compléter sa pensée ; tarde à composer un effluve incrédule.

° ` , ¨ . Et si... Et s'iel ne revenait jamais ? ` . * °

Je n'ose répondre. Comme si, qui sait, y songer rendrait l'impossible inéluctable. Des milliers de fois – sans doute bien plus ! – Branche Brisée s'est absenté. Des milliers de fois – beaucoup plus ! – iel est reparu !

Disparaître ? Pour ne pas revenir ? Quelle idée ! C'est impensable ! Personne ne l'a jamais fait !

Bourgeon Bruni ne compose rien de plus, mais son doute lui échappe par les spores. Sa perplexité et... sa peine. L'idée insensée se fraie un chemin en son esprit. Elle y fait courir ses racines ; dans le mien aussi.

Mais nous restons.

Nous attendons.

Jusqu'à ce que Branche Brisée s'écendre avec les flocons errants.