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~ . ` * ; ~." . Turbule ' ° . , . . ° , `. -
Oh ! Modeste ferait bien de m’aider, ce bourgeon pèse plus que moi. Quelle idée de s’encombrer ! C’est en courant, en sautillant, en bondissant qu’il faut voyager !
Ah, mais je dois cesser mes pleurnicheries, oui, oui. Notre pauvre Bourgeon Bruni n’a pas tenu jusqu’ici. Ou était-ce Vrille Vérolée ? Jusqu’au bout, je les aurai confondus. C’est égal, maintenant. Plus de clausifles clonés. Non, non.
Je me tourne pour læ hâter, ce lambin traîne-pépin, et je comprends son allure agaçante : ce dévoué gredin, iel s’est chargé de porter le corps de notre ami jusqu’à son nid !
Nous pérégrinons pendant, oh ? plusieurs frondaisons ? lorsque enfin, enfin ! les fumerolles se dispersent ! Mais le paysage manque de « oooh », de « aaah » et de « tsaaah ». Les racines se sont assombries, les végétaux se sont éclaircis. J’ignore si nous avons dépassé le foyer de nos compagnons. Qu’importe, cet humus-ci n’est pas si mal ! Et quand bien même l’envie de continuer me prendrait, mes pattes ammollies et courbées ne sauraient plus me porter. Pauvre méliamante, pauvre Turbule, toutᵉ cabossé !
Modeste fait halte aussi, sans broncher. Ainsi, c’est décidé ! Je plante le bourgeon ici. Rien ne se produit même quand je tourne tourne tourne autour de lui, mais les semences sont notoirement lentes.
Modeste s’approche, læ clausifle toujours niché dans ses tentacules.
; ° ` ` Le plantons-nous, euh... Ici ? . . , .
Alors ellui ! Toujours engourdi, endormi, toujours gnangnan !
, ° ° ' Bien sûr que oui ! Ici, ici ! Réfléchis ! . , . .
Iel ne fait pas de chichis et pose Vrille Brunie, Bourgeon Vérolé ou qui sais-je à côté du germe.
' ¨ ' C’est joli. ' ."
Je ne mens pas : ils ont l’air assoupis, enroulés comme ça.
Sa charge lestée, læ mycète s’arrête et fiche ses hyphes dans le terreau qu’iel trouve délicieux. Et puis pourquoi pas ! Je l’imite, une petite pause s’impose !
Modeste végète. Je ne l’empêche pas, non, non. Iel dévore tout le poison qui gangrènerait le germe (et moi par la même occasion !). Et puis iel a raison. On est bien, ici. La fleur du ciel m’embrasse, la terre n’a qu’un petit goût amer et le pélagos se laisse manger sans rechigner. Je pense pouvoir m’acclimater.
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