Viens jouer.
Il fait chaud aujourd'hui... Bordel, j'ai envie de me foutre à poil... Mais déjà au milieu du Lycée, il me semble que c'est hautement interdit, et puis si je le faisais, on entendrait des filles gueulées dans tous les sens... C'est mort.
- Petite pause les gars, on retournera drill après...
- ENFIN ! J'en peux plus de cavaler ! Ça faisait longtemps qu'il avait pas fait aussi chaud ici ! Personne n'a pensé à prendre de l'eau ?
Chacun des gars se regarde... Sérieux... Vous auriez pu y penser... Comment ça moi aussi, j'aurais pu y penser ? C'est vrai, MAIS, j'ai oublié, voilà, ça arrive, laissez moi tranquille !
Par chance, Himiko, Yuki, Yoko et un gros que je ne connais pas nous rejoignent. Qui c'est celui-là ? Et qu'est-ce qu'il fout avec les filles ? Je n'aime pas quand des gars comme ça traînent autour des filles, ça m'énerve !
- Bah alors les garçons, on fait une pause ? Vous qui n'arrêtez pas de vous vanter d'être inépuisable, quelle déception !
Quelle sale bête celle-là, tu vas voir quand tu passeras à la maison si je suis pas inépuisable ! Calme-toi, respire.
- Qui c'est celui-là ? Répondis-je en pointant le nouveau du doigt.
Je pense qu'il a ressenti l'hostilité parce qu'il s'est mis à couvert... Il m'énerve, porte tes couilles putain !
- Arrête de faire le caïd, c'est un bon, il vous a vus en pleine séance de drill et il a remarqué que comme des DÉBILES vous n'aviez pas pris de boissons... Donc, il a voulu vous vous rendre service en apportant des boissons, mais comme il osait pas vous en parler, il est venu nous voir, tu sais, les filles, plus abordables que vous autres bêtes sauvages...
Hum ? Ce gars est venu nous apporter à boire ? J'ai peut-être été un peu vite en besogne, si ça se trouve, il est pas si mauvais que ça.
- Salut, je m'appel Haku... Je voulais vous aider, mais j'avais peur de vous gênez. J'ai vu votre match l'autre jour, je vous admire les gars, vous êtes super fort, et vous avez une coordination dingue ! Si je pouvais être ne serait-ce qu'un peu plus comme vous, on se foutrait pas autant de ma gueule.
- Salut Haku
, j'suis désolé, je t'ai jugé trop vite, ça m'arrive des fois, pardonne moi d'avoir été un peu agressif, ça arrive quand on s'approche des gens auxquels je tiens.
À cette dernière phrase, mon regard se pose sur Himiko, et je la vois rougir, hehe, alors on joue les femmes fatales, mais on rougit juste pour ça ?
- Assieds-toi avec nous mec, on prend une pause, si tu veux, tu pourras venir avec nous pour le drill, vu ta carrure, avec un peu de sport, en perdant du poids, tu ferais un super centre. Je te montrerais comment on fait, dit Haru avec son habituel sourire.
Ce gars est un incorrigible cœur d'artichaut, il s'attache à tout ce qui a l'air sympa. Mais faut l'avouer, je ne peux pas lui donner tort cette fois.
- Vous rejoindre ? C'est pas possible ! Même pour du drill, je pourrais jamais suivre la cadence...
- Il ne t'a pas demandé si tu étais capable de le faire, il t'as demandé si tu avais envie de le faire, répondis-je, un peu agacé par l'hésitation de Haku.
- Aller te fait pas d'bile, on n'en a pas l'air comme ça, mais on est plutôt des gentils, même Eikichi qui fait le dur, une fois que tu le connais, il est tout mignon ! Pas vrai Himiko ?
Ta gueule Himiko ! Ne dis rien, je sens que ça va mal finir cette histoire...
- Haha, si tu savais, l'autre soir, j'ai " dormis " chez lui, il m'a fait à manger, couler un bain, après il m'a jouer de la guitare, c'était tout romantique tout mignon, on aurait dit une romance à la Française. Bon après ce qui se passe dans la chambre à coucher ça nous regarde. Pas vrai " ma fleur de cerisier " ?
Salope ! Et évidemment, les autres se marrent ! Je vais les buter, tous !
- Haru t'avise de rire Mr Coin coin ! Et toi aussi Akio le jardinier, avec le râteau que tu t'es pris l'autre jour t'as rien le droit de dire !
Ces enfoirés, ils ont de la chance que je les aime bien !
- The day, we met, frozen i held my breath, right from the start, knew that i'd a place for my heart ...
La connasse !
- Stop ! Allez les gars, on reprend l'entraînement !
Elle se fout de ma gueule putain !
- Aw, tu veux pas chanter notre chanson devant tes copains ?
Je vais la tuer.
- Moi, je trouve ça bien, d'être aussi tendre. T'es cool, et fort, mais quand t'es avec ta copine, tu deviens gentil et attentionné, c'est classe Eikichi, j't'admire, vraiment !
Il ne va pas s'y mettre celui-là !
- Aller Eikichi, reste avec nous, on plaisante, tu le sais, t'es adorable quand tu t'énerves.
Et maintenant Yoko s'y mets... Bordel Haru tient un peu ta femme ! Je pose mon regard sur Hakuet m'assois en face de lui.
- Tu m'as dit que tu voulais être comme nous pas vrai ?
- Euh, oui, si je pouvais, j'adorerais ça.
- Dans ce cas, tu me rejoins, demain matin, 4 h, dans le parc, et 4 h pétantes, pas 4 h 01, pigés ?
Il me regarde avec des grands yeux, j'ai l'impression qu'il va chialer, on croirait un chiot... Bon un chiot en surpoids, mais un chiot quand même. Ça va pas être facile, mais on va pouvoir faire un truc avec l-
- Haku ! T'es sérieux ? ! Tu te joins à ces gars-là ?! Tu vois pas qu'ils se foutent de ta gueule ?! Ils passent leurs journées à courir comme des débiles après une balle et juste pour ça les filles en ont qu'après eux et les gars les admirent, et maintenant toi ?! Je pensais qu'on était pote putain ! Et tu fais quoi de la soirée jeux vidéo de ce soir ? ! On était censé faire des ranked ! Tu m'dégoûtes ! Et vous autres ! Y a des gars comme moi qui n'attendent qu'une chose, que vous les regardiez un peu, et vous, vous pâmez devant ces blaireaux ! Tu m'étonnes qu'après le gentil garçon soit encore puceau ! Vous n'êtes vraiment que des p-
Crack. C'était son nez qui faisait la rencontre de mon poing et de celui d'Haru. Une sacrée synchronisation, on voit quand même le travail d'équipe du dernier mois qui commence à pas mal payer. Ce type insulte Himiko et la copine de mon pote et il pensait s'en sortir comme ça ?
- Dégage le geek, t'as rien à foutre là. T'es dégoûté parce que ton ami a décidé de se reprendre en main pendant que toi, tu continues de vivre comme un rat ? Retourne te planquer.
Pauvre Haku, il a l'air déprimer... Il me fait de la peine. Pendant que l'autre se barre de se cotés, je marche vers lui et m'assois à côté.
- T'inquiètes mon pote, t'es entre de bonnes mains, aller, debout, on reprend la partie, je veux te voir devant moi, t'as intérêt à pas foiré la passe.
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