J'ai plongé sans crainte sous l'astre noctiluque,

Assurée, poussée par Zéphyr et Alizé.

J'ai senti un papillon effleurer ma nuque

Douce sylphide aux effluves de liberté.

Je me suis peu à peu avancée dans l'abîme,

Protégée comme une rose par sa sépale.

Ta présence diaphane me réanime,

Tu brilles comme une nitescence aurorale.

Au pied d'une mirifique et claire fontaine,

Tu m'as purifiée de ta seule eau lustrale.

Enfin libérée des arcanes et des peines

Je marche vers l’Étoile, délivrée du mal.