Ô Votre éternel sourire, Monsieur,
Ô Votre éternel sourire, Monsieur,
En sortant, sur le parvis de l'église
Vous attendiez là, sans rien dire,
Je me me souviens de ce jour, dominical,
Un matin de janvier, glacial,
Tétanisé, vêtu tout simplement,
Par ce froid vif, mordant,
Je me souviens de vos mains,
Demi-doigts couverts en d'usées laine mitaines,
Abîmées à cause de la rudesse de la vie
Qui éprouve autant les corps que l'esprit,
Ô Vous Monsieur, vous faisiez l'aumône,
Ô Humble de cœur, êtes une très belle personne
Vers vous, je fis, un petit bonjour, juste un geste,
Avec mon affection, vous respecte,
En retour, de votre chaleureux sourire
J'ai reçu votre richesse, un véritable empire
De toute une vie, un de mes plus joli souvenir,
Je suis restée ébahis, d'accueillir cette grâce
De voir en vous Monsieur, éblouissante, la face,
Celle de Dieu vivant en la prunelle de vos yeux
Éclairés, ineffables, merveilleux,
M'ont paru les Cieux !
Indescriptible, jamais vu ailleurs
Emplie, icomparable, d'un pur bonheur,
À tout jamais, restera gravée votre affable image,
En mon cœur, j'ai compris la noblesse de son message
Aussi transparente que le cristal,
Que Dieu se cache partout, et très souvent en les âmes, les plus modestes.
Ô Bénis votre éternel sourire, Monsieur.
Aurore P.
* Partage :
Jérémie 29:13
"Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre coeur."
* Suggestion :
Georges Brassens
"Chanson pour l'Auvergnat"
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