05 - Les mots de l'âme, les maux de l'homme
Panser mes lésions d'âme violée,
Penser mais laisser s'envoler,
Les émotions trop violentes.
Quand les mots sont affriolants,
J'ai peur de les quitter, de cesser de les dicter ;
Par erreur qu'ils se meurent, j'aimerais
Un par un, les étiqueter. Les méditer,
Ô parrains de mes nuitées, dîtes-moi...
Comment cacher dans la glace
L'immonde au fond de mes iris voilées ?
Comment cracher avec grâce
Sur le monde et ses fils dévoyés ?
Des voyeurs vissés à de puissants vices,
Se pensant hissés jusqu'aux cieux !
Sensibles qu'aux pièces et pierres précieuses,
Sans pression, présents qu'en semant perdition.
Coeur arrides, on fait de la mer un désert des sens
Pour les hommes assoiffés d'affection et de sens
Tout n'est qu'affliction, mère nature dans son essence
Dans sa verdure, s'evertue à soigner nos songes de ses vertues
En quête de ressources, d'un second souffle,
J'enquête jusqu'à la source époustouflante
De toutes les universelles souffrances !
Pour enfin, sans fin la saigner à outrance.
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