00 - Inspirations musicales
Avant de commencer, je me fais à titre personnel un reccueil de phrases inspirantes.
Il peut éventuellement en intéresser certains, et c'est une aussi façon de rendre hommage à ces artistes, qui m'ont poussée indirectement à prendre la plume (et à poser les armes).
La liste n'est pas exhaustive et s'agrandira sûrement. J'ai mis ceux auxquels j'ai pensé pour l'instant. Un condensé de mots qui m'ont faite pleurer, rager, qui m'ont appaisée ou soignée "pour ne pas laisser l'ombre aboyer".
Scylla
J'voulais fumer une clope sur la lune
C'était le moment idéal, cet orage un soir d'été
Mais à chaque fois que je prends le chemin des étoiles
Il y a toujours quelqu'un ici qui me retient par les pieds
Je voulais fumer une clope sur la lune
On m'a dit, "tu manques pas d'air"
J'ai dû me contenter du lampadaire
La plupart du temps j'assume mais
Bien souvent je n'en peux plus d'être là
Pourtant quand j'étais enfant, j'étais toujours dans la lune
La différence, c'est peut-être qu'à cette époque, je ne fumais pas
Furax
J’essaierai, je serai pas le meilleur des hommes
Mais le meilleur des pères dans le meilleur désordre
J'essaierai, j'balayerai le sommeil et décollerai des toits
Elle veut la lune, je lui ramènerai le soleil et des cordées d'étoiles
J'gagne ma vie entre le béton, la pelle, la benne à métaux
J'essaie de faire comme tout le monde mais je me rappelle à peine la méthode
Tu brailles, ils te crieront qu'on t'entend pas assez
Dis-leur de quoi t'as besoin, de graille ? Ils t'écriront comment t'en passer
Elle est ma canne, elle m'a ramené debout, mon
Cœur, elle est ma came, elle est ma rame et mes deux poumons
Un début d'histoire peu magique encore j'le niais par défi
Imagine, à des machines, son corps relié par des fils
Une demi-douzaine d'années dans la face et tes potos font l'appel
La valse des prénoms s’efface, hélas et des photos font de la peine
Au fond d'un mot comment noyer un bâtard ?
On change après avoir embrassé, le front d'un mort que l'on voyait imbattable
La haine, la mort des âmes, oublie, les deux sont d'trop
Elle est ma reine, je dépose les armes au pied de son trône
Elle est presque à l'heure ma rime passe
Accompagnée d'un piano parce que l'malheur n'arrive pas seul
Mon gars si la vie s'tente, le grand foyer était cool
On m'a dit "casse la distance pour leur envoyer tes coudes"
Si la colère m'a vu naître et bien la colère m'éteindra
Si ce temps m'y a fait maître qu'il me tolère est un drame
Melan
J'aurai voulu comprendre ceux que ça ne dérange pas d'être dans une file
Qui ne doutent pas des yeux d'une fille
Être a leur place le temps d'une vie
J'aurais voulu...
Que ces mots s'écrivent seuls, plutot que mal accompagnés
Car mes démons condamnés m'attendent sur le seuil
Que cette goute salé sur l'oeil ne soit qu'une larme de joie
Des soirs j'essaie de faire le deuil,
De faire de l'art, mais faire des choix me déçoit...
Je vis à l'étroit et sans mentir je ne
vois qu'un trou noir derrière l'étoile
Pas d'arc-en-ciel quand les couleurs deviennent des ombres
Mon âme en saigne car mes douleurs deviennent des sons
Disiz
Depuis la nuit des temps pour mon teint, c'est tendu
Les nègres sont pendus ou perdus, on me tue, on m'entube
Pour pas dire qu'on m'en... chut
Malgré ça je garde le sourire
Montre mes dents blanches
J'attends les anges pour mourir
Ils m'auront pas, j'suis un MC silencieux
Ce combat est si lent, si long avec l'aide des cieux
On sciera leur ciment
Quand elle me regarde dans le coeur j'ai une fanfare
Et ses yeux bleus dans la nuit c'est des pleins phares.
Quand on se mets nous deux dans de beaux draps
Je veux qu'on s'emmêle collés comme des boas
Quitte à me dire plus tard ''ça m'apprenda''
de nager dans tes yeux couleur Bora-Bora
Je veux qu'on s'enroule qu'on se colle comme des rizla
La nuit on roule en t-shirt sur le boulevard
Je veux qu'on s'en foute, qu'on soit loin de ris-Pa...
Depuis que tu m'envoûtes : j'ai des supers pouvoirs.
Keny Arkana
Ils diront que l'oiseau n'a pas d'ailes
Aveugles jusqu'à être raciste
Clamant Dieu, incarnant son blasphème
Te répliquant que le monde est ainsi
Alors partout ça s'indigne, et rebellion
Comme un rayon de soleil qui nous crie
Qu'on est en vie et qu'on est des millions
L'esprit libre a surgit dans la ville pour sortir du silence.
Munit du noble courage de celui qui n'a
plus rien à perdre en criant délivrance !
Seule avec moi-même à regarder la danse des constellations
à méditer pour apaiser ma peine
Parce que société est perverse, t’écrasera si tu te perds
Te regardera de haut, du haut de sa bassesse de merde
Mais où on va si même les gens qui s’aiment se taisent, se détestent
Se jugent et se vendraient contre un peu d’espèces ?
J’suis née dans ce monde, en le dénonçant je m’attire les foudres
Parce que je chante son effondrement un peu seule contre tous
J’suis née dans ce monde de béton, dans ce mitard
Née comme toi sous les néons glauques d’une salle d’hôpital
Alors j’écris entre les lignes et les ratures
Entre la lumière et la brume, entre le soleil et la lune
Car j’ai grandi trop vite, je rejette la vie d’adulte
Et comme j’ai vu à qui profite la merde j’ai épousé la lutte
Toi qui es parti marcher tes rêves, je te salue
Éternel éphémère ce qui était ne sera plus
Sors de ta rue et vois le monde qui t’a vu naitre
La force est infinie comme l’univers ou l’âme humaine
Préserve ton esprit, les médias c’est l’arme du règne
Ceux qui accusent l’incendie sont souvent ceux qui l’allumèrent
Enfant de la lumière, sors de la cage intime
Aucune cause n’est perdue, aucune prière n’est indigne
Rohff
J'ai marché aussi loin que j'ai pu, je suis devenu ce que j'ai pu
On est maître de son corps comme on est maître de son véhicule
On n'est pas maître de sa mort mais on est maître de son vécu
Même la sagesse ne rend pas parfait, ressens la bonne intention
Bien que j'avoue être mal placé pour donner des leçons
Étrange paradoxe entre les actes et les mots
Car c'est toujours la guerre entre mes anges, mes démons
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