Texte : DP

2 minutes de lecture

Un jour, j'ai entendu :

“ Si tu veux faire des films, t'as juste besoin d'un truc qui filme.
Dire "je n'ai pas d'matos ou pas d'contacts", c'est un truc de victime
On t'dira d'être premier, jamais d'être heureux.
Premier, c'est pour ceux qu'ont besoin d'une note, qu'ont pas confiance en eux “

Je n'ai jamais eu besoin de l'aide du CNC pour créer, juste d'un crayon et de papier, alors je vais continuer sur ma lancée et vous raconter cette vie, ou j'ai voulu jouer avec ce qui m'était accordé, des bonus sans hérédité.
Je comptais bien devenir meilleure malgré les malus imposés, poussé le processus jusqu'à atteindre la sagesse de Confucius, la clairvoyance de Nostradamus, la puissance Caius Iulius...

...Terminus, retour a la phase de détritus sans stimulus, aussi lourd qu'un cumulonimbus, 2000 lieues sous la terre sûrement très bientôt, 20 000 lieues sous une mer de larmes avec cette arme de nouveau quand je revois ta photo.
Combien de fois, j'en suis arrivé là, si loin de toi et de tes bras, là où je voulais que sonne le glas.
Las de tout ça, je vais éviter Hela et Freyja comme un meuble IKEA.

Caesar ou Krauser, une lame a la main sans peur.
Cet assassinat que tu as fait sur ta propre persona.


Ça ne se peut pas...



Non, ce n'est pas une blague, regarde-toi.


Ça ne se peut pas...


Le rôle d'Arsene a été joué, ton cœur et ta vie ont été volé.
Comme celle de Kennedy à Racoon City, le jour ou cet enfer mortifère et sanguinaire fut découvert, devant cet arbre dansant au gré du vent, mais encore insoumis par ce froid blanc mordant, estropiant.

Semi-conscient comme un mort-vivant, blanc comme le sucre, involucre pour cacher cette peau déchirée, jamais je n'aurais pensé ressemblé à un réel monstre, sans montre, sans l'espoir de revivre ce jour j.


Gisant.


Baignant, terrasser, supplanté dans ce sang et cette vie qui nous était promis.
Je ne peux m'empêcher de repenser à ce moment, ou je me sentais plein de vie, invincible, impossible que je succombe, mais comme Valmar et Kai, j'ai perdu la bataille, fait un plongeon dans les eaux sans fond de l'Achéron.

Après avoir vécu toutes ses abominations, en quête d'absolution...
Une œuvre d'art, la porte du tartare, se tenait devant un être hagard.
C'est là, que le tocard l'a rencontré, l'être de la porte, Vérité, pour m'annoncer que j'avais suffisamment payé, réguler l'ardoise que j'avais laissée avant de trépasser afin de me présenter devant cette entité au savoir de déité.

Je pouvais enfin demeurer à perpétuité dans la dernière demeure que j'ai souhaitée.
J'ai payé au prix de l'éternité tous mes crimes que même Léthé n'a pas réussi à me faire oublier.


À ces jours d'été, qui resteront gravés.


Fini de manipuler et de calculer pour détruire, réduire à néant t'a piété, tes sentiments...
J'aurais pu faire de toi une maman, mais je savais pertinemment tous les tourments que tu allais traverser si tu restais à mes côtés, alors j'ai décidé de mettre fin à la toxicité que je pouvais représenter, que tu en viennes à me détester, m'annihiler de ton entité, de tes pensées ainsi d'où l'on a habité.

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