Echo
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Dans l’écho du temps meurent espoir et souvenirs
L’éternel est une fable qui consume ses enfants,
De la cendre plein la bouche, oreillers vomissant
Son fiel et ses errances, l’entendez-vous frémir ?
De lendemains meilleurs, plus aucun pour guérir
Ni pardon ni désir, que du vide abondant
De la tour des martyres, aux châteaux ruisselants
Triste monde apathique, incapable de mourir
Nul amour, aucune larme, nulle pitié pour nos âmes
Le sillon de nos vies est bien trop arrogant
Pour penser qu’en ces temps, oublier est un drame
Ô noirceur, ô infâme, poussière des Hommes au vent
Silence de cathédrale, de l’écho naît la flamme
Demain n’est déjà plus, demain n’est plus qu’un chant
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