L'homme est idiot de se rendre compte qu'il tenait à quelqu'un que lorsqu'il l'a perdu. Je suis idiote de ne pas avoir su apprécier tous ces moments passés à tes côtés. Je suis idiote, oui parce que j'ai préféré m'éloigner sous prétexte que je me sentais prise au piège, mais ce n'était que des conneries. La vérité c'est que je t'aime, pas juste un peu, mais à en crever. Que chaque jour passé sans toi était comme du papier de verre sur la peau. Ça fait terriblement mal. Tu étais mon oxygène, mon air frais, la touche de couleur dans mon monde si gris et je t'ai perdu. Oui je suis idiote de t'avoir laissé partir sans même essayer de te retenir. Pendant un temps, ne plus entendre ta voix m'a semblé parfait, mais ce n'était que du vent, un moyen de me réconforter dans mon choix débile. Tu n'imagines même pas combien tu me manques. Cette putain de douleur dans mon coeur qui ne cesse de grandir depuis que tu m'as quittée. Tout cela ne serait jamais arrivé si tu ne l'avais jamais rencontré. Oui c'est ta faute si je t'ai perdu. C'est tellement plus simple de t'accuser maintenant que tu n'es plus de ce monde, alors que nous savons toutes les deux que c'est de la mienne. Mais je souffre trop dans mon âme. Ton absence me fait plus mal qu'une balle et tu sais que j'en ai reçu plein, que j'en ai arrêté plein sauf la tienne. Alors, oui je suis une putain d'idiote de ne pas avoir été capable de te dire à quel point je t'aimais avant qu'il ne soit trop tard, mais tu es une putain d'idiote de t'être jetée devant moi pour me protéger. Puisque maintenant il ne me reste plus que mes yeux pour pleurer et ta putain de messagerie.

Tu me manques mon ange, mais je viendrai bientôt te rejoindre.

Je t'aime et t'aimerai jusque dans mon dernier souffle.

Tu me manques putain.