Se Perdre...

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J'ai ce désir depuis quelques temps...

Comme une envie de me perdre dans ton esprit, de boire tes paroles, de m'enivrer des rires que j'aurais tenter de provoquer par mes pitreries habituelles, loin de tout le monde, et de tout le reste.

Comme une envie de te voir prendre un joyeux plaisir à te perdre avec moi, échapper au temps durant une soirée, une nuit... Où rien n'aura d'importance à nos yeux que notre joie de vivre, de profiter, de prendre du plaisir, sous toutes ses formes...

Ça pourrait commencer par un dîner au restaurant, te voyant arriver dans une nouvelle robe, laissant imaginer certaines courbes et en sublimant d'autres de façon plus provocante... Ta poitrine, notamment, qui semble n'être maintenue que par un léger ruban attaché derrière ta nuque. Il semble si évident et si facile d'enlever ce simple nœud pour voir cette robe glisser délicatement le long de tes épaules, de tes bras, de ton ventre, pour achever sa chute dans un léger souffle à tes pieds... Cette vision provoque en moi un frisson.. Mais on prend notre temps pendant ce dîner. Quelques regards intenses, quelques caresses une main sur l'autre... Quelques jeux de pieds discrets sous une table recouverte d'une longue nappe, laissant cet espace caché aux yeux de tous...

La légèreté de cette robe m'interroge sur le reste de ta tenue... Est-il possible que tu sois nue dessous ? Cette nouvelle pensée et ce qu'elle laisserai présager me donne un nouveau frisson...

Le repas continue, sans jamais que ne soit évoqué ce désir qui semble s'installer peu à peu, au fur et à mesure que les verres se vident. Les caresses se font pourtant plus sensuelles... Elles semblent monter en intensité en même temps que le repas touche à sa fin.

Un dernier café et je t'observe te lever, comme dans un rêve, me regardant intensément, ce léger sourire aux lèvres, qui pourrait dire tout et n'importe quoi. Pourtant tu restes silencieuse. Je te suis sans un mot dans les couloirs. Nous avons un peu trop bu et essayons de ne pas faire de bruit à cette heure tardive, mais nos tentatives restent vaines, et provoquent un fou-rire difficile à calmer.

Nous arrivons tant bien que mal dans l'escalier menant à notre chambre d'hotel. Tu montes devant moi, relevant un peu cette robe afin de monter les marches sans tomber. Ce geste, simple, délicat, élégant, dévoilant des jambes sublimes, me fais perdre la raison. Je ne réussi pas à retenir ma main qui vient instinctivement caresser cette jambe. Cela t'arrête net dans ton élan. Sans même te retourner, je te vois relever ta robe quelques centimètres de plus. Trois marches derrière toi, ma main continue de monter et descendre le long de ta jambe, sans jamais aller sous ta robe. Mais comme charmée par mes caresses, tu continues ce geste gracieux. Me permettant maintenant de remonter jusqu'à tes cuisses... Commençant à apercevoir la courbure de tes fesses, revient la question de tes sous-vêtements. Tu semble t'être arrêtée à la limite pour que je puisse en avoir le coeur net. Je pourrais, d'une simple caresse, vérifier cela par moi-même, mais je pressens en toi le désir de jouer avec moi, et respecte donc cette règle tacite. Nous sommes toujours dans cet escalier, entre deux étages, et mes mains ne se lassent pas de passer de tes chevilles à tes cuisses.

Je sens tes fesses se reculer un peu plus vers moi... Tu te baisse légèrement, toujours trop peu pour que je puisse savoir de quoi tu es vêtue (je commence à croire que c'est volontaire). D'un coup, tu relève ta robe au dessus de ces fesses, les laissant apparaître devant mon visage, chaudes, douces, rondes, sublimes, nues surtout.... Comme pour me provoquer, c'est à cet instant que la lumière de l'escalier décide de se couper, nous plongeant ainsi dans une obscurité à peine baignée de la lumière verte de l'issue de secours, un étage plus bas... J'ai à peine eu le temps de distinguer l'absence de sous-vétement, et le début de tes lèvres...

Je ne résiste plus. Je me jette dessus, les embrassant, les mordillant, les caressant... Tu me laisses faire quelques secondes, avant de me repousser et de monter une marche. Tu retiens toujours ta robe d'une main. L'autre commence à copier mes caresses. Mes yeux s'habituent à l’obscurité, et je vois désormais clairement tes formes, tes contours, la raie de tes fesses. Ta main continue ses caresses, agrippant par fois une fesse jusqu’à en laisser une trace de doigts. Spectacle bien trop intense pour moi. Tu te penches légèrement en avant, et entreprend cette fois de te caresser l'anus puis les lèvres. Ta main a disparu dans ta toison, mais tes doigts se laissent entrevoir par moment, notamment lorsque tu viens chercher en toi de quoi les lubrifier... J'entends ton souffle très léger, j'entends aussi ce bruit de succion quand tu viens en toi. Tu écartes encore un peu les jambes pour continuer ce jeu frustrant, m'offrant une vue de plus en plus intenable. A moitié à genoux, ta main passe désormais sur tes fesses pour te pénétrer de quelques doigts habiles.

Dans cet escalier sombre, accessible à n'importe que, à cette heure indécente, dans une position indécente, je crois percevoir ton murmure, me demandant de venir. Je ne sais pas si je l'ai rêvé car bien trop excité, ou si tu me le demandes. Aussi, je ne fais rien la première fois. Mais lorsque je pense l'entendre une seconde fois, accompagné par un mouvement de bassin, je ne résiste plus. Je baisse rapidement mon pantalon, vient te rejoindre sur ta marche, et me calle contre ton fessier. Tu sens alors mon sexe, dur comme rarement, glisser sur la raie de tes fesses. Ton petit jeu m'a tellement émoustillé que je suis humide moi aussi. Ce qui me facilite la tâche et rend ce va et vient d'autant plus agréable. Je sens ta main passer entre tes cuisses pour venir caresser la base de mon sexe, alternant avec le tien. Cette position semble t'exciter également, tes mouvements accompagnant les miens, caressant ton clitoris de plus en plus vite.

Et puis, sans rien demander, d'un mouvement habile et expert, mon sexe se retrouve au bord de ta vulve. Un coup de bassin plus tard, et sans que j'ai pu éviter quoi que ce soit, je me retrouver au plus profond de toi. Un gémissement des plus indiscret résonne dans l'escalier, la sensation de mon sexe brûlant caressant ton sexe rendant impossible une quelconque retenue. Comme par réflexe, je viens poser une main sur ta bouche, plus pour t'empêcher de faire du bruit qu'autre chose. Ce petit geste semble provoquer en toi une envie brûlante. Tu commences alors à bouger d'abord doucement, sans t'éloigner de moi, donnant du plaisir juste en glissant de bas en haut. Ma main toujours sur ta bouche, la seconde cherchant ta poitrine, je me perds dans les plis de ta robe.

Comme trop pressée pour te laisser encombrer par un simple morceau de tissu, tu l'enlèves d'un coup, libérant ta poitrine désormais accessible. Une main sur ta gorge, serrée juste ce qu'il faut, l'autre malaxant un sein comme si ma survit en dépendait, nous continuons de bouger, essayant de ne pas faire de bruit, mais bien trop excités pour nous en soucier réellement....

Ma main arrive finalement à lâcher ta poitrine, pour venir se poser sur ton sexe. Je t'attire contre moi. Debout derrière toi, désormais entièrement nue, ton corps vulnérable s'offre au moindre de mes désirs. Je ressert l'emprise sur ta gorge au même moment où ma main caresse ton clitoris, tout en continuant mes coups de reins. Nos corps semblent fusionner dans cette position. La chaleur qui s'en dégage, le bruit de nos peau se choquant l'une contre l'autre, l'odeur de sexe se mélangent à ce tout... Les rythmes s'accélèrent, les gémissements sont devenus des plaintes de plaisir... Dans quelques ultimes mouvements, je te sens jouir en même temps que moi, me mordant un doigts pour éviter de crier pendant l'orgasme. Mes pulsions explosent en toi, en même temps que je sens les muscles de ton sexe se resserrer sur le mien...

Nous restons dans cette position encore quelques temps, ni toi ni moi ayons envie de séparer nos corps, nos sexes, nos caresses.

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